Les Bidochons en balade

Je vous avais quitté lors du dernier article (Espagne Route du retour) sur un parking à Saint Jacques de Compostelle attendant que la pluie cesse pour aller visiter la ville.

Heureusement le parking est tout près d'un parc

Pour une fois je ne suis pas toute seule sur ce parking

 

Après une nuit très pluvieuse, c'est un  ciel gris mais sans pluie à mon réveil.

Dès que je suis prête j'attaque les 2,5km qui me sépare du centre. Heureusement une allée piétonne longe le parc pour aller jusqu'en ville

 

Moi aussi je fais mon chemin de Compostelle

🤣🤣🤣

Presqu'arrivée à ma destination, je suis la foule...

 

Couvent de San Francisco de Santiago, fondé par Saint François en 1214, à l´occasion de son séjour dans la ville

 

 

 

J'arrive Praza DO Obradoiro, et je suis pas toute seule. Ca va être difficile de faire des photos sans personnes dessus

Au moment où j'arrive une procession se met en mouvement

 

 

 

 

D'un côté de cette place se trouve le Pazo de Raxoi. Il s'agissait à l'origine d'un séminaire de confesseurs, mais de nos jours, il est le siège de l'Hôtel de ville de Saint-Jacques-de-Compostelle et du gouvernement autonome de Galice.

 

Il fait face à la cathédrale

Elle à été construite entre 1075 et 1128

 

Je prend un billet pour visiter "Le Portico da Gloria", un musée et une montée à la tour. sachant que je ne monterai pas à la tour.

 

En fait tout est fait en visite guidée exclusivement en espagnol et les photos sont interdites. Bon pas grave cela m'aura couté 10€ pour pas grand chose.

 

Je ressors pour contourner la place et trouver l'entrée dans la cathédrale, qui elle est libre et la messe est terminée.

 

 

 

 

 

Les orgues sont de 13è siècle. Les deux façades laissent apparaitre quelques 1000 tuyaux, tous d'origine.

 

 

Je ressors de la cathédrale et déambule dans les rues alentours. Beaucoup de bâtiments et monuments.

 

 

 

 

 

Beaucoup de petites rues avec des maisons à arcades

 

 

 

 

Des pèlerins bien fatigués

 

J'arrive au Parc de ALameda qui est  l’un des espaces publics les plus importants de Saint-Jacques-de-Compostelle.

 

 

Le parc offre l’une des meilleures vues panoramiques sur la vieille ville de Santiago.

 

 

 

 

Belle ville médiévale, j'ai fait pas mal de kilomètres dans la ville, il est 18 heures et je n'ai pas le courage de faire les 3,7km qui me sépare du Cath'Car. Un taxi est pas loin, il me ramène au camion.

 

Je reste encore une nuit sur mon parking et les deux jours qui suivent, le temps est tellement à la pluie, qu'à part rouler pour rejoindre la mer je ne fais pas d'arrêts intéressants.

160 km entre Saint Jacques de Compostelle et La Playa des Cathédrales.

 

J'avais lu sur internet mon ami

"La plage As Catedrais (Las Catedrales), classée monument naturel, compte parmi les plus célèbres de toute la Galice. Elle est connue dans le monde entier pour ses formations rocheuses aux silhouettes étranges créées par le vent et l'eau, où laisser libre cours à son imagination."

 

Je ne pouvais pas loupé ça. Alors comment dire, c'est vrai que ce sont les vacances pour la semaine Sainte, donc beaucoup de monde.

 

Les parking pleins, des centaines de personnes qui descendent un petit escalier ou un vigile ouvre ou pas un cordon pour faire passer les visiteurs qui descendent jusqu'à la plage.

Même les sanitaires sont surveillés et payant....

 

Bref, vous commencé à me connaître, j'ai fait rapidement demi tour.

Je fais quelques kilomètres pour faire étape à

Rinlo

C'est une petite ville avec un port médiéval. Lieu traditionnel des marins et autrefois aussi des baleiniers, sa guilde de pêcheurs est l'une des plus anciennes d'Espagne.

 

Impossible d'entrer dans le village avec le Cath'Car, je trouve une petite place près du cimetière.

 

Le temps n'est pas au beau, mais pas grave

 

 

L'entrée du petit port

 

Quelques Monsieur et Madame pots sur mon chemin

 

Je repars en fin d'après midi pour mon étape suivante

50 km entre mes deux étapes.

 

Luarca

Village de pêcheurs pittoresque et emblématique de cette région des Asturies, dont les origines sont liées à la mer. C'est la ville la plus blanche de la côte asturienne.

Je me stationne sur les hauteurs de la petite ville près d'une ligne de chemin de fer, mais je n'entendrais ne ne verrais aucun train.

Pont de la ligne de chemin de fer

La ligne longe toute la ville

En fin de matinée je rejoins le centre, traversé par le Rio Négro qui se jette dans la mer qui se jette dans le golf de Gascogne après le port.

 

 

 

 

Connue sous le nom de Marchica , cette maison était l'emplacement de l' ancien club nautique de Luarca , bien qu'elle soit actuellement une propriété privée.

 

 

 

Je reviens vers le centre en déambulant dans les petites rues.

 

D'origine médiévale, le Puente del Beso est l'un des sept ponts qui existent dans la ville, servant d'accès piétonnier au quartier de pêcheurs  et aux plages.

Le pont du baiser

La légende du pont du baiser

"La légende raconte que la fille du seigneur de La Ata-laya serait tombée amoureuse du cruel pirate berbère Cambaral, prisonnier dans les cachots de la forteresse après avoir été capturé. Lorsque les amants furent surpris dans leur fuite vers le port, le noble, fou de rage et incapable de supporter une telle trahison, coupa d'un seul coup d'épée la tête de la belle jeune fille et du pirate.
À cet endroit, où leurs têtes ont roulé dans les eaux, unies dans un dernier baiser tandis que leurs corps sont restés entrelacés dans une étreinte éternelle, le Pont du Baiser a été construit des années plus tard en mémoire de la tragédie des amoureux..."

 

 

Petite ville très dynamique et très sympa à visiter.

Le temps est toujours mitigé, quelques heures de temps gris, puis une grosse averse et enfin un petit rayon de soleil et les nuits très pluvieuses.

Mon objectif suivante est une ville importante. Je cherche donc un point de chute pas trop loin du centre mais avec de la verdure pour promener Tara.

Aviles 

 

 

Je prends en compte que nous sommes jeudi 17 avril et semaine saint oblige, les Espagnoles sont en vacances scolaires au moins jusqu'à dimanche, voir lundi en fonction des régions.

Je trouve donc un emplacement près d'un collège et près d'un parc ou je serais tranquille.

Les petites drapeaux verts sont des repérages pour des visites intéressantes. Je reconnais que l'utilisation de Google Maps est génial pour se balader

Le parc Magdalena pour promener Tara est génial.

 

 

Au matin, je pars à la découverte de cette ville, 

Avilés est décrite comme une ville commerciale, cosmopolite, dynamique et métropolitaine, d'origine médiévale et de grande tradition maritime. j'ai lu que La ville possède un quartier historique parsemé de palais, de jardins, de fontaines, d'églises, de maisons à arcades, etc. qui lui confèrent une atmosphère unique.

Les premières rues que j'arpentent confirme ces affirmations.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus j'avance vers la place d'Espagne, plus il y a du monde

Connue par les habitants d'Avilés sous le nom d' El Parche , la Plaza de España a été construite au XVIIe siècle dans le style baroque. 

Sa forme triangulaire abrite trois bâtiments remarquables : l'Hôtel de Ville, le Palais du Marquis de Ferrera et le Palais de Llano Ponte, tous du XVIIe siècle.

 

De cette place partent six rues piétonnes

Je comprends le regroupement de la foule sur cette place, une procession y arrive, c'est vrai nous sommes Vendredi Saint.

 

 

 

 

Une petite vidéo de 25 secondes pour mieux se rendre compte

 

J'en profite pour boire mon petit café avant d'attendre que la foule se disperse et continuer ma visite.

 

Le Palacio de Samposagrado, c'est le palais le plus important de la ville

 

J'arrive à l'église San Antonio de Padua et je retrouve la procession qui descend cette rue.

 

 

 

"Lors de la Semaine Sainte, la principale attraction sont les processions, dans certaines villes il y en a même plusieurs par jour ! Des confréries sortent en procession pour se rendre à la cathédrale, l’église ou la basilique. Tout au long de son cheminement, chacune de ces congrégations conduit ses "pasos", autels portés à dos d’homme ou sur roues,  richement décorés, qui servent de support aux sculptures qui sont d’ordinaire dans les lieux de cultes, représentant des scènes de la Passion. Si certaines processions se font dans le silence et la sobriété, d’autres sont richement décorées, grandioses et sont accompagnées de musique."

La rue est très en pente et les "porteur" doivent retenir leur "pasos"

 

 

J'arrive au parc del Muelle

 

 

 

Magnifique kiosque à musique

 

Je continue jusqu'à découvrir la monstrua

Qui était le Monstre ? Eugenia Martínez Vallejo – c'était son nom – est née à Bárcena de Pienza, un hameau dans la province de Burgos en 1674. En raison d'un problème congénital et selon les chroniques de l'époque, à six ans, elle pesait déjà 70 kilos et ses parents la gardaient cachée pour éviter d'être moquée par les gens. Malgré cela, son existence parvint aux oreilles du roi  Charles II,  qui l'appela pour faire partie des bouffons du palais.

Eugénie eut une vie triste, consacrée au divertissement de la cour royale et devenant une figure si connue pour sa robustesse que la population lui donna le cruel surnom de « la fille monstrueuse des Autrichiens ». Aujourd'hui, nous savons que l'obésité morbide, la faim insatiable, le léger strabisme et d'autres troubles dont souffrait Eugenia pourraient être des symptômes du syndrome de Prader-Willi , une maladie génétique qui a conduit à sa mort à seulement vingt-cinq ans.

 

Mais pour revenir au présent, « La Monstrua » de Favila est bien plus que cette célèbre statue de bronze qui regarde impassiblement devant elle. Une source d'inspiration pour de nombreux artistes, un point de rencontre pour plusieurs générations d'Avilésiens, une image de la ville et même une forme de reconnaissance pour ceux dont les maladies ont fait d'eux la cible de moqueries, résultat d'une époque cruelle et méchante pour ceux qui étaient différents de la norme. Aujourd'hui, Eugenia se tient fièrement dans les rues d'Aviles, serrant sa pomme, aussi fière que le créateur qui l'a façonnée, consciente de ce que La Monstrua signifie pour la ville .

J'arrive à la vielle église de Sabugo et la place Carbayo qui sont les emblèmes symboliques et le cœur d'un quartier historique

 

 

 

 

 

 

L' église Saint-Thomas de Canterbury a été construite entre 1896 et 1903. L'ancienne église de Sabugo était devenue trop petite pour accueillir plus de paroissiens. 

 

La façade monumentale  , dont le corps central s'inspire du gothique français, est couronnée par les  armoiries  d'Avilés.

Pour visiter ses portes n'ouvrent qu'à 17h.... Ce sera pour une autre fois

Je continue la boucle que je me suis programmée

 

Place Domingo Alvarez Acebal ou se trouve  l'église San NIcola de Bari

 

 

Le palais de Balsera, le conservatoire de musique

Et des grandes maisons aux façades magnifiques le long de la rue San Francisco

 

 

Je remonte la rue Galiana  avec 252 mètres de galeries en bois soutenues par des piliers en pierre. Les  maisons d'artisans  du XVIIe siècle ont conservé quelques  balcons  en bois  de cette époque avec peu de modifications.

Il était courant de voir des artisans travailler à l'extérieur, profitant de la lumière du jour protégés de la pluie et du soleil. Ils avaient leurs ateliers et leurs entrepôts au rez-de-chaussée et leurs logements à l'étage.

Le sol sous les arcades est pavé de pavés pour le bétail et de dalles pour les personnes.

 

 

J'arrive près du parc de Ferrera et m'offre une pause ava,t de rejoindre le Cath'Car

 

 

J'ai vraiment adoré cette ville et j'y reviendrai car j'aurais encore beaucoup de choses à découvrir.

Voilà, nous sommes le week end de Pâques