Espagne 2022 - Départ
Depuis plus de 20 ans, tous mes voyages vers le Portugal m'ont fait traverser une petite partie de l'Espagne et, à cause de quelques a priori, je n'ai jamais découvert ce pays.
Frère Dominique et Belle soeur Martine ayant fait un séjour pendant quelques semaines en ce début d'année 2022, m'ont donné envie d'y aller voir de plus près.
C'est décidé, ma fin d'année sera espagnole.
Départ prévu le mercredi 19 Octobre, avec un arrêt pour la fin de semaine chez fils Ainé à Salies de Béarn.
Un aperçu de mon itinéraire prévu......
Pas sur que j'arrive à tout faire, ou faire plus. Pour l'instant cela donne environ 60/80km par jour "en gros", sachant que pour les grandes villes je resterais peut être plusieurs jours.....
Je verrais bien et aviserais au fil des jours. L'objectif étant de rentrer pour la fin d'année, le départ suivant, les sports d'hiver avec les enfants, est prévu le 14 janvier.
En attendant, préparation de la route Tharon Plage jusqu'à Salies de Béarn.
Mercredi 19 Octobre
9 heures, le Cath'car est prêt, je décolle de la maison et récupère fils Cadet qui m'accompagne jusqu'au garagiste où j'ai dépose hier la Duster en révision.
Benoit repart avec la voiture pendant que le garagiste fait un petit contrôle des niveaux du Cath'car. 1 litre d'huile et quelques bars supplémentaires dans les pneus (y'en avait besoin) et cette fois ci c'est parti...
Tharon-Plage - Saint Sauvant
Après quelques recherches j'ai décidé que ma première halte serait Saint sauvant en Charente Maritime.
Ce village possède le titre de "Petite cité de caractère".
Situé entre Saintes et Cognac en Charente-Maritime (17), le village de Saint-Sauvant présente un cadre atypique, car la commune est la seule du département a être établie sur un relief rocheux. Elle est traversée par deux ruisseaux, le Pidou et le Coran.
« Saint Sauvant, la paisible, échelonnée sur des pittoresques escarpements rocheux, aux sentiers délicieux, aux sources murmurantes, aux peupliers lumineux. »
Gustave Fort, poète et politicien (Saint Sauvant 1862-1944)
Place du Marché, on ne pourra manquer la Tour Carrée, surplombant la verdoyante vallée du Coran, et qui servit de prison jusqu’en 1870.
Plus haut, l’ancienne porte de ville ouvre sur un espace dégagé, bordé de maisons pimpantes. Là, on comprendra ce qui fit du village une étape appréciée des pèlerins de Saint-Jacques.
Edifiée sur l’ancienne voie romaine, protégé par ses fortifications, surmonté par son imposante église, tout y était : sécurité, nourriture (cultures vivrières dans les «mottes» en contrebas, élevage) et de l’eau…
Car l’eau est partout : le Coran et le Pidou, des sources nombreuses aux noms poétiques, aménagées au fil du temps en lavoirs.
Je redescends par le jardin « médiéval »
j'arrive à la Font Bigot en bordure du Champ de Foire, témoin des grandes foires du passé où se négociait produits de l’élevage, de la viticulture et du maraîchage.
Jeudi 20 Octobre
Un peu de pluie cette nuit mais le soleil est annoncé pour aujourd'hui. Après une belle balade avec Maya je prends la route direction Rauzan.
Après 1 heure je loupe la bonne sortie à Cognac et me retrouve par hazard à
Bassac
Petite commune de 500 habitants, situé entre Cognac et Angoulème, elle possède une abbaye millénaire.
L'abbaye Saint Etienne fut édifiée en 1003.
Une communauté est installée dans l'Abbaye et ouvre pour moi la boutique (normalement ouverte que l'après midi du Mercredi au dimanche) et me donne un livret explicatif de l'édifice et me permet de visiter la chapelle et les jardins.
Après la visite de l'abbaye, je fais un petit tour dans les petites rues du village à la recherche d'un petit café.
Un bruit de martèlement m'intrigue dans un hangar , et je fais le connaissance de Jean-Baptiste qui est tonnelier.
Sa particularité, il ne fabrique pas de tonneau neuf, mais répare les anciens.
Il travaille, entre autre pour les Cognac Hennecy mais aussi pour de petits viticulteurs.
Il m'explique les outils qu'il utilise et son travail.
Au détour de la conversation, je lui demande où je peux trouver un bar pour boire un petit café, et gentiment il m'en offre un et nous continuons notre discussion.
Je continue ma découverte du village et, de nouveau, un bruit particulier m'attire.
Et je découvre un moulin et son meunier en plein travail, qui m'accueille et m'invite à la visite.
Belle découverte ce village et surtout de belles rencontres. Encore quelques photos
Il est presque midi et je décide de pousser 3 km plus loin, pour déjeuner dans un village Gabarier
Saint Simon
Saint-Simon, anciennement Saint-Sigismond, est situé à mi-chemin d'Angoulême et de Cognac, sur la partie haute du fleuve Charente, en un endroit où la navigation est rendue quelque peu difficile en raison des accidents naturels de son cours.
L'originalité de ce petit bourg (plus de 700 habitants vers 1800, moins de 250 de nos jours) appartient désormais à son passé, lié à la Charente. Situé au milieu des terres, Saint-Simon fut paradoxalement un important vivier de marins, la halte privilégiée des gabarriers et un lieu de construction navale. Construction et réparation de gabarres, ces bateaux à fond plat pouvant naviguer sur le fleuve peu profond, et transportant le cognac, le vin, le sel, le bois, les canons…
Je suit un parcours découverte
Je sais pas ce que ça veux dire, mais en tout cas ça grimpe dur
La porte de Calfat et son enseigne datée de 1602
Le calfat était l'artisan charpentier qui remplissait d'étoupe, à force, les fentes et les interstices de la coque des bateaux, avant de les recouvrir de poix, de résine et de goudron afin de les rendre imperméables. Ses principaux outils, maillet et calfat (ciseau), employés pour cette opération, sont représentés sous le nom de l'artisan, gravés dans la pierre : I CHAVVIN (Jean Chauvin).
En suivant cette route entre Saint Sauvant pour arriver jusqu'a Rauzan, je traverse d'abord les vignobles de Cognac et ensuite ceux de Saint Emilion
Je croise quelques châteaux et petits domaines
J'arrive à Rauzan, il est plus de 18 heures, je m'installe sur le parking du Champ de Foire au coeur du village. Il fait presque nuit, la visite ce sera pour demain.
Il a fait lourd toute la journée et quelques gouttes de pluie rafraichisse la nuit.
Au matin, un peu grisounet mais déjà 21°
Vendredi 21 Octobre
Rauzan
Le village médiéval s’est d’abord établi autour de l’église paroissiale construite dès l’époque romane. Le château édifié plus tard, a attiré une population nombreuse, qui a trouvé refuge dans des maisons concentrées autour de la basse cour, afin de profiter de la protection du château. Ce dernier, l’une des plus importantes forteresses de la Gironde.
Une curieuse maison à la porte décorée de sculptures symbolisant la vigne et le vin, une des richesses incontestées de la commune.
La jolie mairie et son clocheton
Un arbre magnifique sur le coté de la Mairie
Bientôt en fleurs ?
Le soleil à du mal à percer la grisaille aujourd'hui mais il fait toujours très doux.
Je prend la direction de Salies, mais comme je suis partie avec une journée d'avance, je vais faire une halte à mi parcours à Roquefort (une aire de service gratuite m'attends).
Je fais un arrêt en cours de route à
Sauveterre de Guyenne
Ancienne bastide fondée par le roi Edouard Ier à la fin du XIIIe siècle, Sauveterre-de-Guyenne est d'origine anglaise.
Durant la guerre de Cent ans, la commune changea dix fois de camp avant de devenir définitivement française au milieu du XVe siècle.
Seule des huit bastides girondines à avoir conservé ses quatre portes d'entrée de ville,
J'arrive par la porte de Saubotte
Je fais le tour pour découvrir
La porte de la Font
La porte Saint Léger
La porte Saint Romain
La place centrale carrée, dite place de la République, caractéristique d'une bastide est entourée d'arcades.
Je repars vers Roquefort ou je vais passer tranquille l'après midi à faire, en parti, cet article de blog.
Maya à pris ses quartiers et s'est attribué le second lit
Elle fait le pitre
Cool 😇
Samedi 22 Octobre
Dernière étape avant Salies de Béarn,
Saint Sever
Saint-Sever, ancienne ville médiévale, doit sa réputation à sa majestueuse abbatiale, fondée à la fin du Xe siècle et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco au titre des chemins de St-Jacques de Compostelle.
Le chevet de l'abbatiale
Capitale du poulet, véritable sanctuaire des volailles festives, Saint-Sever et ses restaurants honorent poulardes, chapons et foie gras au quotidien.
C'est aussi depuis plus de 150 ans, le siège des établissements Abel Crabos, spécialistes du traitement et du conditionnement des plumes et duvets d'oies et canards des Pyrénées.
Les anciens bâtiments de la manufacture
Le couvent des Jacobins, fondé en 1278-1280, il accueille un ordre mendiant, vivant au contact de la population.
Il abrite désormais, le musée d'art et d'histoire du Cap Gascogne.
Le cloitre du couvent
2 cadrans solaires l'un à coté de l'autre...Pourquoi 2... Je sais pas
Dimanche 23 Octobre
Le week end touche presque à sa fin déjà. J'ai bien profité des enfants mais c'est toujours trop court. Demain ils repartent au boulot et moi je vais surement passer la frontière et commencer mon périple espagnol.
Mais c'est un autre article.......
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