Objectif Sud Espagne Route du retour
Je continu mon itinérance d'Objectif Sud. J'ai passé la frontière entre le Portugal et l'Espagne il y a quelques jours ( Objectif Sud Portugal suite 4).
Ma première pause espagnole sera
Oia
Je me stationne sur le parking du Monastère Santa Maria.
J'esperais y passer la nuit mais c'est un parking privé et donc interdit. Pas grave j'irais plus loin.
J'ai parcouru 35 km entre Seixas et Oia
Je visite quand même ce petit village.
Je suis sur le chemin de compostelle entre le Portugal et Saint Jacques
Il y a des repères partout
L'architecture des maisons changent déjà avec des pierres apparentes et des balcons à colonnes
Les greniers à grains. Au portugal ils s'appellent "Espigueiros" et en espagne "hórreos"
Joli village, mais je dois repartir pour mon étape de nuit. Je trouve à quelques kilomètres une aire de stationnement.
Cette esplanade est parfaite, a 3km de ma prochaine étape, face à la mer
La nuit sera sereine
Réveil avec le soleil et le bleu de la mer
Au loin ma prochaine visite
Baiona
Baiona est la première localité européenne à avoir appris la nouvelle de la découverte par Christophe Colomb de ce que le navigateur considérait, à tort, comme la route des Indes.
En effet, c'est le 1er que la Pinta de Martín Alonso Pinzón entre dans le port de Baiona, trois jours avant que la Niña et Colomb n'arrivent à Lisbonne.
On aperçoit de loin, le château de Monterreal
C'est maintenant un hôtel et un restaurant protégé par son enceinte de remparts de 3km de long.
Je me suis stationnée bien avant l'entrée de la ville car les parking sont peu nombreux dans la ville.
Une longue avenue m'amène jusqu'au pied de la colline du château et au port.
Statue de Martin Alonso Pinzon, capitaine de la caravelle Pinta. Il a joué un rôle fondamental aux côtés de Christoph Colomb.
Je monte au pied des remparts pour voir le monument "Entre deux mondes"
Ce monument est une oeuvre commémorative impressionante célébrant la rencontre du nouveau monde.
Il a été érigé pour commémorer le 5e centenaire de la découverte du nouvau monde et près du site où à été enterré le premier amérindien mort en Europe.
Ce monument se distingue par sa taille imposante. Il mesure 9 mètres de large et 4,5 mètres de haut. La sculpture est en granit et présente divers groupes de personnages représentant la Galice, L'Amérique, l'émigration et le retour au pays.
Ces personnages sont disposés autour d'une sphère qui symbolise le monde. A l'intérieur la sphère contient de la terre déposées par les ambassadeurs de 22 pays d'amérique latine.
En contre bas se trouve le port
Je rentre à l'intérieur de la ville pour déambuler dans les petites rues qui offre divers beaux bâtiments.
Une petite chapelle ouverte
Des personnes sont en train de préparer la procession qui aura lieu dans quelques jours. Je réalise que la semaine prochaine c'est la semaine sainte et ensuite Pâques. Je comprends pourquoi je vois beaucoup de pélerins qui vont vers Saint Jacques de Compostelle. Ils sont courageux car bien chargés.
Je l'ai mis sur mon itinéraire... Je risque d'avoir beaucoup beaucoup de monde.... Il va falloir que j'avise.
Je reviens vers le port et arrive devant
la statue en l'honneur du roi Alphonse IX qui, le 7 mai 1201, accorda la Charte de Puebla qui libéra la ville de sa condition servile et de vassalité à laquelle elle était soumise.
La statue a été inaugurée en 2001, marquant le huitième centenaire de l'événement
En enfin devant le port une statue en hommage aux marins
Une petite pause rafraichissante car il fait quand même 28°
De retour vers 16h30 au Cath'Car, je reprends la route vers mon étape suivante car je ne peux pas faire étape de nuit où je suis garée.
60 km mais qui valait la peine car je me stationne près d'un très grand parc qui fait le bonheur de Tara.
Pontevedra
Je suis posée près du rio Lerez qui sépare la partie vieille ville et le campus universitaire
Ce parc est vraiment magnifique. Avec la chaleur c'est un havre de fraicheur.
Jusqu'à 20h des voitures stationnent à côté de moi car je suis près du terrain de foot. Mais à partir de 21h je suis seule et tranquille pour la nuit.
Après une belle balade avec Tara au matin, je pars découvrir cette ville.
J'ai hâte après avoir lu que "Pontevedra possède l'un des centres historiques les mieux préservés de toute la Galice. Il a également été déclaré Site Historique et Artistique en 1951 et constitue sans aucun doute un témoin en pierre de la splendeur médiévale que la ville a connu".
Je traverse une partie du parc et le rio Lerez pour arriver au coeur historique
Le pont de Tirantes, pont à haubans inauguré en 1995
Vieux pont médiéval , le pont du Bourg, se trouve sur le parcours du Camino portugais de pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle. Entre les arcs au-dessus des piliers sont sculptées les célèbres coquilles de pèlerin en pierre.
Eglise San Bartolomeu construite entre 1696 et 1714
Dommage je n'ai pas assez de recule dans la petite rue pour prendre le bâtiment en entier
L'église San Franscisco, en travaux.... Dommage
J'arrive à L'église de la Vierge Pèlerine qui est une construction de la fin du XVIIIe siècle.
Elle est la patronne de la province depuis 1954 et du Chemin Portugais de Saint-Jacques. Son grand jour est célébré le deuxième dimanche d'août.
La caractéristique la plus distinctive de ce sanctuaire est son plan en forme de coquille Saint-Jacques, symbole du Chemin de Saint-Jacques et des pèlerins.
À l'entrée, se distingue une coquille naturelle géante contenant de l'eau bénite, cadeau du contre-amiral de Pontevedra, D. Casto Méndez Núñez, qui l'a apportée du Pacifique pour remercier la Vierge de sa victoire dans la bataille de Mindanao (Philippines).
Les maisons offrent de jolis balcons et façades
J'arrive sur la Place d'Espagne où se trouve l'hôtel de ville
Construit en 1875 surmontée d'une horloge.
Lorsqu'on tourne le dos à l'hôtel de ville on découvre cette très grande esplanade au centre de la vie locale pendant des siècles.
Le monumento os heroes de Ponte Sampaio, monument qui commémore le courage du peuple de Pontevedra et son triomphe sur les troupes napoléoniennes du maréchal Michel Ney, libérant Pontevedra de l'occupation de l'armée française les 7 et 8 juin 1809.
Ecole d'enseignement secondaire
Je vais jusqu'au bout de l'esplanade.
La députation de la province de Pontevedra
L'esplanade se termine par une "cruz de todos os caidos na guerra polos seus ideais"
Croix de tous ceux qui sont tombés pour des guerres
Je refais l'esplanade dans l'autre sens pour continuer ma découverte de la ville. et je tombe sur ce joyeux lutin.
Une très belle ville qui mérite la visite. Je retourne jusqu'au Cath'Car en traversant le grand parc et j'avoue que j'en ai plein les bottes. Il va y avoir pas mal de kilomètres au podomètre ce soir.
Et il faut aller promener Tara....
Heureusement mon étape suivante n'est pas très loin, 8 km et une bonne nuit en perspective.
Combarro
Comme d'habitude je me stationne près d'un parc, même si je suis à 2km du centre du village, mais c'est tranquille.
Nous sommes 2 camping car pour cette nuit
Une bonne nuit de repos et je suis prête à repartir. Une balade dans le parc qui me permet de voir le soleil se lever sur le village.
Le parking un peu plus loin, qui était vide hier soir, est plein ce matin. Des pêcheurs à pied, très bien équipés, qui partent tous en même temps.
Renseignement pris, merci mon ami internet, voilà ce que j'apprends
"En Galice comme partout ailleurs en Espagne, la pêche aux coquillages est réglementée et réservée aux seuls professionnels. Les pêcheuses et pêcheurs sont inscrits dans un registre professionnel et astreints à pêcher chaque jour de la semaine. La pêche libre est interdite et quiconque enfreint cette loi est passible d’une amende salée. Les contrevenants sont parfois débusqués à l’hôpital, avec une grave gastro-entérite, car avant d’être mis sur le marché, les coquillages passent par un contrôle sanitaire scrupuleux et sont abondamment rincés. L’hygiène et la protection de l’environnement font partie des préoccupations des municipalités et détonnent avec les anciennes habitudes n’allaient pas dans ce sens."
Palourdes et Coques sont ramassées.
Combarro est l'un des villages de pêcheurs galiciens qui a le mieux conservé son architecture traditionnelle. Construite entièrement en granit, sa structure urbaine et ses bâtiments restent presque intacts. Il a été déclaré Ensemble Artistique et Pittoresque en 1972.
Les hórreos sont l'élément le plus emblématique de Combarro.
Ce sont des greniers à grains placés en hauteur sur des piliers (« pés ») pour éviter l'humidité et les rongeurs. Dans cette région, on associe la pierre et le bois et on les appelle localement « palleiras ».
Actuellement, il en reste environ 60, dont la moitié sont alignées le long de la côte, offrant une image caractéristique du lieu.
Je vais boire mon café du matin à l'ombre d'un horreo
Petite place, port centre du village
Je déambule dans les petites rues à l'arrière du port
Les croix de Combarro, généralement situées sur des places ou aux intersections de rues, présentent une particularité : la figure de la Vierge regarde généralement toujours vers la mer, tandis que celle du Christ regarde vers la terre.
Très très joli village, il me faut maintenant rejoindre le Cath'Car. Je croise de plus en plus de pèlerins et je fatigue pour eux quand je vois leur sac à dos orné d'une coquille bien sur.
En repartant de Combarro, sur la colline j'aperçois une grand bâtisse et je m'y arrête.
Le monastère San Xoan de Poio, fondé au VIIe siècle par San Fructuoso, il concentra, au Moyen Âge, le pouvoir féodal dans cette partie de la Ria de Pontevedra. Les moines bénédictins abandonnèrent le monastère en 1835, suite à la promulgation de la loi de « Desamortización » (expropriation des biens du clergé)
Aujourd'hui encore, une petite communauté de moines mercédaires y vit. L'établissement offre un hébergement et constitue un point de passage important sur la Variante du Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
son architecture impressionnante abrite de nombreux trésors culturels, dont deux cloîtres, l'une des plus importantes bibliothèques monastiques d'Espagne, riche de plus de 100 000 volumes,
L' hórreo , une construction impressionnante située dans le potager, est un exemple frappant de la prospérité financière du monastère à l'époque moderne. Long de 123 mètres et soutenu, fait inhabituel, par trois rangées de piliers, il est l'un des plus grands greniers de toute la Galice, tant par sa taille que par son volume.
Malheureusement les visites ont des horaires précis. L'après midi c'est à partir de 16h45. Il est un peu plus de 15h et je n'ai pas envie d'attendre. La visite sera pour une prochaine fois.
Je file vers mon étape suivante
65 km quand même
Saint Jacques de Compostelle
Je ne pouvais pas passer à côté et ne pas m'y arrêter.
Mais
1 - Déjà, 1heure 30 à tourner en rond dans la ville avant de m'éloigner pour trouver un parking ouvert aux camping car. Heureusement, il y a un parc pas loin pour Tara.
Pour une fois je suis pas toute seule 😄
2 - En regardant la météo ça s'annonce pas génial pour demain samedi. Je ne voulais pas visiter un dimanche car je suppose qu'il y aura énormément de pèlerins, apparemment une messe pour eux à 12h tous les dimanches... Pas top pour visiter.
Résultat, à l'heure ou j'écris ces lignes, il pleut depuis ce matin et il y en a pour toute la journée et demain ça s'améliore.
Donc, ma journée sera occupée à promener un peu Tara,
Trempée, sa mise en plis est foutue 😂
déjeuner au restaurant à 13h30
Chipirones a la plancha
Secretos a la plancha
Charlotte con noeces, alors je croyais avoir une charlotte aux noix. En fait de la glace à la vanille, des noix le tout recouvert de chocolat fondu chaud..... Une bonne soupe quoi
Avec un café et une eau gazeuse, le tout pour 20€
et faire cet article. Saint jacques sera pour demain avec un temps meilleur et un prochain article.
J'en profite pour remercier toutes les personnes qui me laissent des commentaires, cela fait toujours plaisir de vous lire aussi.
A bientôt après le retour du soleil et la découverte de Saint Jacques de Compostelle
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