Objectif Sud Portugal suite 4
Je vous avais quitté dans le dernier article dans la Ria d'Aveiro (Objectif Sud Portugal suite 3)
Le mois de mars avance et ma remonté vers le nord du pays aussi.
Je ne suis plus très loin de Porto et en étudiant la route je repère une petite ville que je ne connais pas et qui paraît interressante. Je vais donc y faire étape pour une découverte.
Santa Maria Da Feira
Cette ville doit son nom à une foire qui se déroulait à l'époque sur ces terres. L'emblème de la ville est son château, construit au XVIe siècle avec un design inhabituel dans les châteaux portugais, semblant sortir d'un conte de fées.
J'avais repéré un endroit pour stationner mais les rues de la ville sont étroites et il n'y a pas beaucoup d'espaces verts. Aussi je décide de monter jusqu'au château pour voir et je trouve à me stationner à ses pieds avec de beaux espaces de verdure.
Et en plus, le Cath'Car sera à l'ombre toute la journée. Hé oui, ça commence à chauffer et quand je visite, je dois penser à Tara qui m'attends sagement.
Balade du soir avec Tara, un tour des fortifications
Une fois prête dans la matinée, je pars visiter ces remparts.
Et je commence par la chapelle située sur le côté gauche du château.
Une jolie découverte.
Non loin de là, 7km, je découvre aussi une petite ville avec un nom quasiment identique et qui offre apparement un musée interressant. J'y ferais étape pour la nuit et visite le lendemain.
Santa Maria de Lamas
Petit village de 4000 habitants, élevée au rang de ville en 1985.
elle est très développée sur le plan industriel, l'industrie du liège - avec un accent particulier sur la production de bouchons - occupant la place la plus importante dans l'économie locale.
Cette activité séculaire remonte à l'époque où les premières caves à vin de Porto furent établies dans la région au sud du Douro, et aujourd'hui Santa Maria de Lamas est l'un des principaux centres de production de liège et le siège de l'Association des industries exportatrices de liège, ainsi que du Centre technologique du liège.
L'un des grands promoteurs de la ville fut Henrique Alves Amorim, célèbre fabricant de bouchon qui, parmi plusieurs actions philanthropiques, laissa ses collections à la paroisse.
Dans le parc de la ville on retrouve beaucoup d'éléments décoratifs provenant des collections de ce célèbre industriel qui était aussi un collectionneur compulsif.
Reproduction miniature du château de Santa Maria Da Feira
Pour entreposer et faire vivre ses collections, il à érigé un bâtiment spécialement dédié.
A l'entrée du musée, une sorte de tour crénelée et diverses statues en plâtre, granit, marbre, ciment et céramique qui abondent, cette zone a la particularité de conserver la plupart des pierres qui subsistent de l'ancienne église Delães, Famalicão à Lamas
Pour constituer la collection, cette personnalité a parcouru le pays entre les années 1930 et 1970 et a glané des pièces chez les antiquaires, dans les ventes aux enchères, dans les vestiges d'œuvres dans les églises, dans les palais, dans les entrepôts des interventions de l'État dans les Monuments nationaux, etc.
Il y a maintenant 16 salles qui évoluent encore. Ce collectionneur avait "horreur du vide" et aucun espace n'est laissé libre, ce qui est assez impressionnant.
Les premières salles sont consacrées à l'art sacré portugais et même les plafonds ne sont pas laissé vide. On y trouve des tapisseries, un couvre-lit du XVIIIè, et des billets numismatiques.
La salle des evangélistes
Salle de la chapelle vue d'en haut
Salle de la crèche
Une des deux crèches de cette salle
Salle de l'oratoire
Quatorze panneaux avec les stations du chemin de croix en relief
La galerie du fondateur, ses murs sont tapissés de trente et un portraits - à l'huile sur bois, en costume, en train de lire, d'écrire, de travailler, de fumer, de prier, etc. - que le peintre de Braga António Leite de Azevedo a peint de ce collectionneur.
Salle des sculpteurs - Justice civile et justice pénale
Salle d'Ethnographie pour la msie en valeur de certaines coutumes de la région et du Portugal.
Grâce aux objets exposés, leurs typologies permettent d'explorer des aspects aussi divers que les croyances, les représentations, l'iconographie, l'histoire et même certaines pratiques artistiques associées à des ustensiles ou des symboles agricoles (comme les jougs, les instruments ou les harnais), aux tâches domestiques (à travers les fers à repasser antiques), ou encore à la pêche et à la navigabilité fluviale ou maritime (avec des bateaux miniatures).
Un ensemble de pièces en liège sont regroupé dans cette salle, la salle d'origine étant en réfection.
Une reproduction de l'hydravion "Santa Cruz 17"
Une représentation, en liège et en aggloméré, d'un type de "navire" ou d'embarcation typique de certaines campagnes d'expansion maritime portugaise
Une imitation sculpturale, en liège naturel, de la "Torre de Belém"de Lisbonne
Le pavillon du lège, actuellement en réfection, compte de son ampleur et sa hauteur de plafond unique, Henrique Amorim a réalisé que c'était l'endroit idéal pour créer une ode au liège. Non seulement à la matière première elle-même, mais aussi à la possibilité de l'adapter à la sculpture et de la mélanger à l'archéologie industrielle du liège.
Cet espace était rempli du sol au plafond de statues de liège, d'anciennes machines de l'industrie du liège et, pour compléter un décor qui se voulait uniforme, de nombreux plâtres recouverts de granulés de liège.
Hou!!! quel visite. Impressionnant quand même avec cette obcession de " l'horreur du vide".
Joli petite ville particulière.
Je fais le point sur mon itinéraire et je décide d'éviter Porto, où j'ai déjà déambuler plusieurs fois. Je vais rester dans les terres.
J'arrive à
Santo Tirso
Je me stationne au pied du monastère pour le visiter demain.
Une petite balade avec Tara avant la nuit.
Après une bonne nuit, le soleil est présent au matin. Nouvelle balade avec Tara avant la visite.
La visite de l'église et de son cloître est libre et gratuite. Ce monastère bénédictin est construit en 978. Des parties du monastère servent désormais de bureaux municipaux, dont la mairie et le tribunal, pendant que l'église maintient les services religieux.
Une grille en fer dans l'église marque la séparation historique entre les moines dans le chœur et la congrégation pendant les cérémonies religieuses.
Le cloître
Je chamboule mon itinéraire, car les retouvailles avec des amis sur Viana pour ce week end, va accélérer ma remontée vers la nord et la frontière espagnole.
Hola, pour une fois 52km à faire. En fait je vais le faire en deux temps car je vais faire un arrêt en cours de route à Povoa de Varzim que je connais déjà bien. Mais ce sera un arrêt souvenirs et gourmandises.
Venus plusieurs fois dans cette ville avec Erick, Cousine Christine et Tata Colette, nous avions découvert une gélataria (glace) super, la Gélataria Mona Lisa.
Bien installée à la Praia Do Cabedelo face à Viana do Castelo, il ne me reste plus qu'à profiter des amis.
Les tapis de pourpiers fleurissent
Le week end est fini, il faut quitter les amis, je fais quelques kilomètres pour stationner rester encore un peu au Portugal.
Ma dernière étape dans ce pays sera
Seixas
Sur la rive gauche du Minho, ce village fait face à l'Espagne.
Je trouve à me stationner tout près du fleuve.
Dernière nuit portugaise et au matin dernière visite avant de passer la frontière.
Devinez chez qui je bois mon café ce matin
La villa Idalina, construite en 1911 par Joaquim dos Anjos Costa, revenu après avoir émigré à Rio de Janeiro, au Brésil, pour y trouver fortune.
C'est lors de ce voyage qu'il rencontre l'amour de sa vie, Idalina, qui inspire la construction d'un majestueux manoir de style brésilien où les deux vivront leur propre histoire d'amour.
C'est désormais un hôtel.
Voilà, je suis à 10km de la frontière Espagnole. Je vais clore ce chapitre Objectif Sud Portugal.
Je vous retrouve plus tard pour Objectif Sud Espagne.
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