Les Bidochons en balade

Après avoir quitté mes amis et Portimão ( 2024 : L'hiver au Portugal 4ème partie) j'ai pris la route jusqu'à

São Bartolomeu de Messines

 

Cette petite commune n'a pas grand chose de particulier, sauf une aire de services pour les Camping Car et c'est ici qu'est né João De Deus, l'un des plus grand poète portugais du XIXe siècle.

Après quelques jours en sédentaires il me faut faire vidange d'un côté et plein d'eau de l'autre et recharger les batteries en me branchant à l'électricité.

Je vais donc y passer une nuit et en profiter pour faire un petit tour de visite.

Un premier rond point original

Un hommage à Monsieur Raoul, ferblantier . Un pancarte lui rend hommage "Le souvenir de Monsieur Raoul et les bruits du battage et du moulage de la tôle, jusqu'à ce qu'elle atteigne les formes souhaitées."

 

La maison du poète

 

Les pleins sont fait, les batteries rechargées et après avoir étudié les possibilités d'itinéraires, je choisi de remonter jusqu'à Bragance pour rentrer.

 

Environ 700km en 14 jours (a peu près) ça devrait le faire.

Après c'est l'Espagne. Je dois être rendu à la maison pour le réveillon du premier de l'an.

Soit 1250km en 10 jours, sachant qu'en Espagne je tracerais sur de la 4 voies pendant presque 600km.

Après un dernier petit tour dans Messines, petit café pris et petits pains achetés, je repars jusqu'à la pause déjeuner qui sera à 

Salir

Au 12ème siècle, Salir a été occupé par les Maures qui ont construit le château de Salir pour protéger la région contre la reconquête chrétienne.

je suis stationnée juste devant...

 

Après avoir déjeuner, je pars à l'assaut des petites ruelles pour trouver les ruines du château

 

 

Je cherche, je cherche, google me dit que je suis sur les ruines du château

 

La vue est belle, mais les ruines..

Que dalle, nada, rien, zéro

En prenant une toute petite ruelle je trouve enfin ce qui reste des ruines.

 

 

 

 

 

En redescendant, j'apercois sur la colline en face l'église de la petite ville. Donc je regrimpe en face.

 

 

 

Voilà, la digestion est faite après cette balade, il ne me reste qu'à atteindre ma destination suivante. 

Volontairement je me rallonge un peu pour reprendre la N2 qui traverse la serra do Caldeirão, et pendant 50 km ça tourne, ça tourne, aucune habitation ni village mais un superbe paysage. 

Je fais la route avec une moyenne de 35km/h

 

J'arrive en fin d'après-midi à 

 

Almodõvar

 

J'ai quitté l'Algarve et suis de nouveau en Alentejo et je le ressens au niveau de la température.

Les nuits sont nettement plus fraiches. Je mets un peu de chauffage le matin pour réchauffer l'atmosphère.

Le soleil est toujours présent et les températures remonte dans la journée jusqu'a 14°.

je trouve à me stationner sur une grande esplanade quasiment dans le centre de la petite ville.

 

Et non loin d'une pancarte ventant les mérites de la ville

Almodovar terre de savoir et de saveur

 

Je fais un petit tour de nuit avec Tara.

Au premier rond point un sculpture énorme.

Escultura Do Sapateiro

Il s'agit d'une sculpture conçue en l'honneur du cordonnier et qui visait à promouvoir, diffuser et valoriser l'artisanat traditionnel de la cordonnerie en tant qu'élément identitaire du village d'Almodôvar et en faire un facteur d'attraction touristique.

Cette impressionnante sculpture d'Aureliano Aguiar a été construite  pour rappeler que cet artisanat a traversé plusieurs générations, parfois au sein des mêmes familles, et qui était considéré à une époque pas trop lointaine comme l'un des principaux moyens de subsistance de la municipalité, ayant pu compter sur environ 200 cordonniers actifs. Cette sculpture utilise divers matériaux anciens en fer et mesure 6 mètres de haut

 

 

 

 

Au matin je repars en exploration de la petite ville

 

A part une visite de la petite église, rien de bien important dans cette commune.

 

 

 

 

 

Je file vers mon prochain arrêt

Mertola

Je trouve une  grande esplanade à l'entrée de la ville pour stationner. Il est midi et je pars à la découverte de cette commune aux maisons blanches, avec d'un côté le fleuve Guadiana et de l'autre une muraille défensive et sa tour.

 

 

 

 

 

ça grimpe dur

 

 

Belle vue sur le Guadiana

 

Entrée des remparts libre d'accès

 

 

 

 

 

Au pied de la muraille la statue équestre de Abu-l-Qasim  né à Silves, dans une famille de muladis , c'est-à-dire d'anciens chrétiens convertis à l'islam.

Il s'est révolté contre le pouvoir central et serait ainsi à l'origine de la scission entre Andalousie et Portugal.

 

Une église jadis mosquée

Le plus important temple de la ville a été, autrefois, la mosquée aljama de Martulah.

Cette église est l’un des nombreux témoins de l’histoire de Mértola. Elle est bâtie sur une mosquée dont les murs et le mihrab sont encore visibles. La mosquée elle-même fut construite sur une ancienne église qui est venue s’installer sur les vestiges d’un lointain temple romain. « Une superposition d’Histoire et de lieux sacrés ».

 

 

 

Il est 14h, petite pause déjeuner avant d'aller voir plus loin.

 

Béja

Je trouve un parking pour stationner, pas trop loin du centre de la ville et très tranquille avec un grand parc pour balader Tara.

 

Tara qui espère un petit bol de soupe ce soir.

 

 

Après avoir remontée deux ou trois rues sans interêt, j'arrive à une porte d'entrée du centre historique.

 

et j'arrive Place de la République. 

Câmara municipal (mairie)

Eglise de la miséricorde (pas visitable, devant se trouve une crèche grandeur nature)

J'arrive à l'hôpital Notre Dame de Piedade  construit comme auberge pour pèlerins et patients, entre la fin du XVe siècle et le début du XVIe

 

Dans la cour une exposition de Noël

 

 

Dans la cour de l'hôpital se trouve l'église qui desservait l'hôpital, dédiée à Nossa Senhora da Piedade

 

Le Château de Beja, bien que reposant sur une fortification romaine, a été construit par le roi Dinis en 1310.

 

 

 

 

 

L’élément monumental le plus significatif est l’imposant Donjon, symbole de la ville de Beja, avec ses créneaux et l’étroit balcon tout autour appelé "adarve". Le sommet est accessible par un escalier en colimaçon de 183 marches.

 

Juste à côté du château se trouce la Sé (cathédrale). Elle date de 1590

 

 

 

 

 

 

Un peu plus loin je trouve une autre église Santa Maria, mais qui est devenu un ???? 

 

 

Je déambule pendant un long moment dans les petites rues de la ville, un petit restau pour une pause déjeuner et pour digérer je fait le tour du jardin public.

 

 

 

Les roses de Noël sont plantées pour l'hiver

Dommage que le soleil en soit pas de la partie

 

 

 

 

 

 

Jolie promenade, 7km quand même. Je roule un peu pour trouver un coin sympa pour la soirée. Ce sera non loin, de Portel que je connais déjà.

 

 

Après une bonne nuit, le temps est au brouillard. Je ne vois plus rien, ni Portel, ni la petite route non loin de moi.

Donc je prends mon temps en attendant que ça se lève, mais il faut quand même que j'avance un peu sinon l'année prochaine j'y suis encore.

 

J'affine mon itinéraire au fur et mesure des jours et des kilomètres qui passent. Pour l'instant 150km en 3 jours.....

J'ai aussi modifiée mon rythme, le matin après la balade de Tara, je roule jusqu'à 13 heures. Je fais une pause dans un village que je visite après avoir déjeuner. Puis je roule de nouveau jusqu'à mon étape de nuit prévue.

Ma pause déjeuner du jour sera à

 

Reguendos de Monsaraz

Petite ville traditionnellement agricole de l'Alentejo.

Traditionnelle crèche sur la place principale

Cette région est également connue pour la qualité de son artisanat reconnu au niveau national, dont un exemple est la poterie de São Pedro do Corval, le premier centre de poterie du pays, et les célèbres couvertures de Reguengos.

 L'église principale construite en l'honneur de Saint António en 1887,

 

Dans un petit restaurant je prend le plat de la région Migas a alentejana. Viande grillée, ici travers de porc et escalope de porc et le migas (au milieu) c'est du pain de l'alentejo tartiné d'ail et revenu dans une poêle avec de l'huile d'olive et dessus du chorizo.....

Alors,  c'est bon mais honnêtement je n'ai pas réussi à finir le Migas.

Mon étape de nuit sera 

Terena

Je me stationne en face du cimetière.

 

J'arrive dans une région ou les champs d'oliviers sont nombreux.

 

Le village est très pentu et avec de toutes petites rues. Pas facile de trouver un emplacement plat.

 

Les origines de cette ville sont très lointaines.

 

On pense que la fondation de Terena remonte à 1262, après avoir été occupée par d'autres personnes, comme les Maures qui ont laissé ici leur marque.

 

 

 

Au Moyen Âge, cette ville jouait un rôle défensif important, comme en témoigne son château, qui faisait partie de la ligne de défense du Guadiana.

Le bas des maisons sont décorées

 

 

 

"L'espoir est une pierre qui parle

Du marbre qui murmure en silence

Ecoutez sa voix

Gardez le en vous"

 

En redescendant du château (fermé) j'arrive à l'église de Misericórdia (XVIe siècle)

 

 

 

Petite pause café, pour une fois dans le Cath'Car pendant que Tara peaufine son bronzage.

 

Je reprend le volant. Depuis hier je suis sur l'une des plus belle route du marbre du monde. 

 

Sur 40km il existe un couloir long  qui comprend la municipalité d’Estremoz et les arrondissements de Vila Viçosa et Borba, visité lors de précédents séjours.

On y trouve des gisements massifs du célèbre « marbre portugais d’Estremoz ».

Mes derniers séjours dans cette région sont loin et je me dis qu'au prochain retour j'approfondirai cette région.

Je fais un petit arrêt à

Sousel

Capitale de l'agneau, pourtant je ferais une pause déjeuner succulente avec de la Bacalhau aux épinards avec une béchamel gratinée au four, une petite bouteille d'eau gazeuse pour 10€80!!!!

 

 

 

 

Rien de spéciale dans cette petite ville très tranquille

 

 

Tara surveille le GPS pour être sure que je ne me perde pas....

 

Tout faux

Je me retrouve devant un vieux pont romain écroulé et la route fermée.

Je surveille une voiture qui arrive et la suis pour savoir par où passer la Ribeira Grande

 

Je suis aussi dans une région où le cheval tient une place très importante. 

 

J'avais noté le plus ancien et remarquable haras portugais, et celui, au monde, qui a fonctionné de manière ininterrompue pendant le plus longtemps dans son siège d'origine (1748).

Je ne peux pas tout faire cette fois ci, ce sera pour plus tard.

Je suis arrivée à 

Alter Do Chão

Je me stationne près d'un parc et près du centre de la petit  ville.

 

La première balade sera de nuit, cela me permet de découvrir les illuminations de noël.

 

 

 

 

Après une nuit calme mais fraîche au matin, je repars en visite pour découvrir de jour.

Le château qui est une fortification d'origine islamique, conquise en 1160 par D. Afonso Henriques avec l'aide des Templiers, à qui elle fut offerte.  

Construit en maçonnerie d'ardoise et mortier de chaux, il ne conserve que des pans de mur sans créneaux entre trois donjons. 

La visite rapide car il n'y pas grand chose ne me coute que 1€ car j'ai plus de 65 ans... 

 

 

 

 

 

Dans cette ville le jaune est présent sur tous les murs. Il n'y a pas du tout de bleu

 

 

 

 

 

Voilà, encore une semaine de passée.

je sens que je remonte vers le nord avec un temps plus froid surtout la nuit, mais dans la journée toujours du soleil. 

Ma prochaine étape est pour une fois une ville plus importante, 60 000 habitants et a visiter château, couvent, jardin du palais épiscopal...

 

Ce sera pour bientôt