Objectif Sud - Surgères et Saint Jean d'Angely
Profitons, profitons... Ce sera mon leitmotiv pour 2022.
Après un bon restau hier soir pour fêter les anniversaires des Fils Thomas et Benoît, tout 2 nés en Février (fils ainé Alex aussi d'ailleurs mais trop loin de chez nous pour partager ce dîner) je reprends la route.
Objectif L'étang de Thau que je ne connaît absolument pas.
Premier arrêt visite et étape de nuit.
Surgères
Hélène de Fonsèque, dite Hélène de Surgères a donné à la ville sa renommée. Demoiselle d’Honneur de la Reine Catherine de Medicis, elle fut la dernière muse de Ronsard qui a célébré sa beauté dans plusieurs de ses poèmes, le plus illustre étant le « sonnet pour Hélène ».
Elle se retira en son château de Surgères œuvrant à sa réhabilitation et à son embellissement. Elle y mourut en 1618.
Il ne reste du château médiéval que les fortifications. Ces murailles ont toujours fière allure et dessinent les contours d'un parc superbement boisés.
Je longe la muraille
Les tours de défenses du château
Pour arriver à la porte Nord
A l'intérieur se trouve l'église Notre Dame
cette église romane, édifiée au xie siècle puis achevée dans le courant du siècle suivant, est un pur joyau de l'art roman en Aunis et probablement la plus belle église de cette petite province et qui enthousiasma fortement Prospère Mérimée qui écrivit à son sujet : « Bien que blasé, j'ai trouvé à m'extasier devant son église ; je ne trouve rien de plus beau que sa façade ».
Les cavaliers sculptés ne sont pas rares sur les façades des églises de l'Ouest de la France. On y voit la figure de Constantin le premier empereur chrétien.
Parmi les sculptures de la façade, des griffons affrontés veillent sur l'entrée
La porte Renaissance
Un grand mur partageait autrefois l'enceinte du château en 2 cours. Au nord la partie réservée aux bâtiments seigneuriaux et au sud le prieuré et des annexes domestiques.
Aujourd'hui il ne reste que cette porte.
Au pied du mur de l'église ont été retrouvés 24 tombes médiévales.
La médiathèque est installée dans une ancienne grange.
L'ancien jardin à été aménagé pour offrir une halte poétique au milieu de parterre de rosiers.
Je sors de la muraille pour déambuler dans les petites rues du centre jusqu'aux anciennes halles.
Je reviens tranquillement à mon point de départ
Et je retrouve le Cath'Car et sa pêcherie bien sage au milieu des arbres
Après une très bonne nuit et une belle balade à pied je reprends la route jusqu'à
Saint Jean d'Angely
Des ruelles sinueuses, des maisons à pans de bois, un beffroi imposant.
Ville au patrimoine exceptionnel avec ses maisons à colombages dans le centre ancien, la Tour de l’Horloge, la Fontaine du Pilori, ses rues labyrinthiques et ses places aérées, elle possède également de nombreux hôtels particuliers bâtis au fil des siècles, traces de la richesse de certaines familles de négociants.
La fontaine du Pilori classé au titre des monuments historiques en 1892.
La tour de l'Horloge
Ancienne porte des remparts du XIIè siècle, beffroi de l'échevinage, réédifiée vers 1406, renfermant le sin qui rythmait la vie municipale. La tour symbolisait les libertés communales accordées à la ville en 1199 par une charte des communes.
L'hôtel de ville , début de la construction en 1884
Je vais jusqu'à l'Abbaye Royale
La légende rapporte qu’un certain Félix, moine, ramène d’Alexandrie le crâne de Saint-Jean-Baptiste en bateau, guidé par une colombe jusqu’à Angoulins, au sud de La Rochelle.
Pépin d’Aquitaine, sur les lieux alors en guerre, assiste au miracle qui marque l’arrivée du précieux crâne : les soldats morts la veille sur le champ de bataille ressuscitent. Afin de conserver cette relique, Pépin fonde l’Abbaye en 817 qui constitue rapidement un centre spirituel et économique important.
Son rayonnement s’accroît, elle devient l’abbaye la plus riche de la région et la fille influente de Cluny.
Étape des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, elle devient une place forte pour l’art roman et le commerce international. L’Abbaye témoigne aujourd’hui de son passé prestigieux à travers des bâtiments du XVIIème et XVIIIème siècles d’une superficie de 6 000 m2 dont seulement un tiers est accessible au public.
Salle Aliénor d'Aquitaine
Ancien marché couvert construit en 1805 à partir d'éléments de pierres déposés du cloître xviie de l'abbaye royale. En 1903, on combla les arcs de la façade par une maçonnerie similaire et on transforma l'édifice en salle des fêtes.
Pour déjeuner je vais jusqu'au plan d'eau de Bernouet à la sortie de Saint Jean d'Angely.
Après étude de la route à suivre je décide d'aller jusqu'à Mareuil en Périgord.
Au détour d'un virage un village attire mon attention et je m'arrête.
Le village est coupé en 2, une partie en Charente, une partie en Dordogne.
Je suis à La Rochebeaucourt et le ruisseau est la Nizonne
L'église Saint Théodore de la Rochebeaucourt
Terre mentionnée dès le 13e siècle, sur laquelle furent édifiés deux châteaux, aux 16e et 19e siècles. Ce dernier adoptait le style Renaissance. Brûlé en 1944 par les Allemands, il n'en reste que le soubassement et quelques vestiges des jardins avec leur orangerie.
Les vestiges forment un plan en L. L'accès s'effectue par une cour fermée de grilles au nord et à l'est. Le soubassement est constitué d'arcatures fermées. Un passage conduit à des pièces ornées de sculptures de la fin du 16e siècle. D'anciennes fontaines, des canalisations à dégueuloirs et un bassin encadrent l'orangerie.
J'arrive à Mareuil en Périgord
L'attrait de ce village est son château, siège d'une des baronnies du Périgord. En cette période le château est fermé.
Voilà pour le début de cette escapade vers le sud.
L'étape suivante doit être Brantome.
Mais ce sera pour un prochaine article.
A découvrir aussi
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 65 autres membres