Le marais de Grande Brière
Un rayon de soleil nous donne l'envie de balade. En ce samedi ce sera une boucle dans les marais de la Grande Brière.
La Brière ou Grande Brière est un marais indivis situé géographiquement au nord de l'estuaire de la Loire débouchant sur l'océan Atlantique, à l'ouest du département de la Loire-Atlantique. Il appartient aux habitants des 21 communes environnantes.
Autrefois, on y récoltait la tourbe et on y navigue encore grâce à une barque appelée «chaland». Ses habitants s'appellent les Brièrons.
Les marais de Brière sont protégés à plusieurs titres. Le Parc naturel régional de Brière a été mis en place en 1970.
Notre premier arrêt sera au port de Rozé qui nous permet de rejoindre la réserve Pierre Constant.
La réserve ornithologique Pierre Constant est l'une des trois zones composant les 843 hectares de l'immense Parc naturel régional de Brière.
Il occupe la partie Est et se trouve dans le marais privé de Rozé, au sud de l’île de Fédrun. Sa particularité tient du fait qu'il est le seul à accueillir des visiteurs.
Ce coin de nature abrite une impressionnante faune d'oiseaux allant de la Gorgebleue à la Guifette noire... Les curieux comme les passionnés y trouvent leur compte et admirent les 142 espèces d'oiseaux d'eau dans leur environnement naturel.
L'observatoire qui domine le marais
Une multitude de papillon, de fleurs
Etape suivant c'est l'île Fedrun, incontournable,
Un village d'un autre temps. Ici, beaucoup de chaumières, l'habitat traditionnel des Briérons.
Les passiflors cotoient les horthensias
Elles ont toutes leur accès particulier à l'eau du marais de Brière, où est stationné le chaland familial.
Les chaumières font partie du riche patrimoine du Parc Naturel Régional de Brière qui a d'ailleurs engagé une politique d'aide en faveur du chaume. Un toit de chaume a une durée de vie moyenne de 30 ans et c'est désormais le roseau qui est utilisé dans sa fabrication.
Même les chèvres ont ici un habitat particulier
Les nasses à anguilles attendent de travailler
Une petit pause café devant l'église de Saint Lyphar
avant d'arriver à Kerhinet
Abandonné progressivement dans la première moitié du XXe siècle. Il restait en 1973, deux habitations principales et quatre secondaires soit 1/4 des habitations.
Le village était en ruine à plus de 60%.
Devant la préservation de l’habitat (pas de constructions neuves, pas de restaurations inappropriées), l’Etat décide d’inscrire le village à l’inventaire des sites naturels le 13 mars 1967. Le Parc naturel régional de Brière, nouvellement créé, rachète l’ensemble des chaumières et le réhabilite afin de montrer l’habitat traditionnel de la Brière des terres.
Aujourd’hui le village qui accueille près de 200 000 visiteurs par an, abrite :
– la Maison du Parc qui accueille et informe les visiteurs
– Un espace dédié à des expositions sur le territoire ou le patrimoine briéron
– La chaumière du gîte des écoliers comprenant des hébergements réservés à l’accueil des scientifiques ou des stagiaires développant des études de terrain
– L’auberge de Kerhinet mise à disposition par le Parc naturel propose un service de restauration ainsi que 6 chambres.
– Une chaumière des saveurs et de l’artisanat.
et un four
Voilà, encore une belle balade. Et pour finir en rentrant sur notre mur, une nichée à pris son envol mais les petits attendent encore la becquée de maman....
Bon vent, bon envol......
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