Le calvaire de Pontchâteau
Une fois n'est pas coutume, un petit préambule à mon article.
J'ai toujours aimé me balader, découvrir et photographié. Je l'ai toujours fait avec l'envie de partager ce que je découvrais.
Pendant de très nombreuses années Erick était à mes côtés pour ces balades, ces découvertes, ces partages.
Erick n'est plus là mais cette semaine je me suis dit qu'il fallait que j'apprenne à faire ces balades sans lui.
Ce blog me permettra de continuer de partager mes découvertes avec vous et j'espère que vous aimerez les partager.
Je découvre sur internet un site proche de la maison (40km) qui attise ma curiosité.
Le Calvaire de Pontchâteau.
En guise de préambule à l'étonnante histoire du Calvaire de Pont-Château,
il est bon de rapporter une tradition orale transmise de générations en générations.
Un jour, le 31 janvier 1673, il s'est passé quelque chose en ce lieu. Des croix lumineuses, environnées d'étendards sont apparues dans le ciel, un bruit terrible a été entendu. Les troupeaux qui paissaient sur la lande se sont enfuis, épouvantés. Une heure durant, des chants célestes ont jeté l'étonnement et le mystère dans les métairies voisines...
Ce jour-là naissait à Montfort-la-Canne, aujourd'hui Montfort-sur-Meu, celui que l'Église appelle du beau nom de Hérault de la Croix, Louis-Marie Grignion de Montfort, que le peuple se plaira à appeler « le bon Père de Montfort »
Tout a commencé le 1er mai 1709, sous le règne de Louis XIV.
À la fin de la mission qu'il venait de donner à Pont-Château, le Père de Montfort - il avait 36 ans - proposa à la paroisse enthousiasmée un contrat d'Alliance et l'établissement d'un Calvaire monumental. Cette idée de construire un calvaire grandiose, Montfort l'avait en tête depuis longtemps. Il avait d'ailleurs dans ses « bagages » de missionnaire un magnifique Christ de 2 mètres.
L'emplacement qui fut choisi en définitive se situait sur la lande de la Madeleine, là où se trouvait jadis la léproserie du Pont (ainsi se nommait Pont-Château avant la Révolution).
Il faut ici relater une jolie légende qui raconte que dès que le monticule de terre commença à s'élever, les bénévoles remarquèrent que régulièrement deux petites colombes venaient prélever de la terre dans leur bec.
Étonnés par ce va et vient des volatiles, ils suivirent leur trajet et s'aperçurent avec stupéfaction qu'elles déposaient méticuleusement leur précieuse bectée sur la lande de la Madeleine. Montfort vit là un signe de la Providence et décida que son projet se réaliserait à cet endroit.
« Faisons un calvaire ici, faisons un calvaire !»
Munie d'un plan, je commence ma découverte du site
Le calvaire actuel est édifié au cours du xixe siècle à l'initiative du Père de Montfort. Il comprend un chemin de croix avec personnages,
Un groupe important rappelle l’Ascension, des grottes représentant Bethléem, l’Agonie; il est complété par une Scala Santa de 1891.
Le Calvaire de Pontchâteau est le plus fréquenté de France ; de la butte artificielle sur laquelle s’élève le calvaire proprement dit, on fait un tour d’horizon complet embrassant la Brière, la Bretesche, la forêt du Gâvre et les rives de la Loire.
J'emprunte une première grande allée qui mène au moulin de Montfort.
Les arbres sont magnifiques
Le moulin date de 1560. Il a été transformé en piedestal pour un statue de P. de Montfort en mémoire du bicentenaire de sa mort. La statue mesure 3m50.
Au fur et à mesure je découvre diverse monuments disséminés dans ce parc de 14 hectares.
J'emprunte le chemin du Père de Montfort.
Tout au long des panneaux informatif retrace sa vie
J'arrive à la Scala Sancta - Début du chemin de croix
Ce monument mesure 21 mètres de façade et 16 mètres de hauteur. Il fut le premier à être construit (1890).
Le temple de Jérusalem à été construit 1933. Ne chercher pas de ressemblance.
Pour terminer mon parcours, dernière montée pour atteindre le calvaire.
Du haut on domine. Au loin Donge, Le port et le pont de Saint Nazaire
Au pied du calvaire la chapelle du père Montfort et son parterre de fleurs
Ce lieu mérite le détour par son côté extravagant, son architecture, sa démesure...
Pas besoin dêtre croyant pour profiter de 14 hectares de nature.
Sur la route du retour, un arrêt à l'île Mazin
Dernière étape une pause à Rozé
Berceau historique de la construction navale. C’est de Rozé que, vers Nantes, Angers et Vannes, partaient les chaloupes ventrues, lourdement chargées de noir ou de tourbe
Le Brivet, dernier affluent de la Loire avant l’embouchure, long de 35 km, traverse la commune sur 6.5km. Jusqu’en 1822, il est soumis aux marées, puis deux écluses sont construites à Rozé (de chaque coté de la Maison de l’éclusier lors des travaux d’assèchement des Marais de Donges par la Compagnie Debray) pour empêcher la remontée de l’eau salée vers les zones désséchées et vers la Brière.
Voilà une belle balade pour profiter des derniers rayons de soleil. Demain il parait que le temps est pourri.....
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