2016 - Praia de Vieira
Nous voilà repartis pour 4 semaines au Portugal
Première nuit une halte chez nos amis à Niort, puis direction l'Espagne. Une pause déjeuner à Saint Jean de Luz
Une balade jusqu'à la pointe de Sainte Barbe
Aujourd'hui havre de paix et de verdure qui offre un espace de détente et de promenade sans pareil, la colline de Sainte-Barbe a été dans l'histoire tour à tour place forte, lieux religieux.
Sainte-Barbe, patronne des artilleurs et des pompiers, a donné son nom au promontoire rocheux qui ouvre la baie de Saint-Jean-de-Luz, côté nord. Ce site privilégié a servi tour à tour de place forte et de lieu de culte au cours de l'histoire de Saint-jean-de-Luz.
Erigée de son sommet, à l'emplacement d'un ancien fort, une chapelle du même nom fut pendant plusieurs siècles un lieu de pèlerinage des marins.
Les rochers présentent des stries particulières
Nous faisons halte pour la nuit à Villodrigo, en Espagne, dans un petit hôtel non loin de la 4 voies.
Les bords du chemin menant au tout petit village sont fleuris de toutes les couleurs.
Erick m'offre une danseuse en fleur de coquelicot.
Notre premier nid de cigognes sur le toit de l'église
et la première en vol.
Nous arrivons samedi en début d'après midi à Praia de Vieira ou nous resterons une semaine.
Petit village de pêcheurs, nous y sommes déjà venus en 2013 lors de notre séjour à Nazaré.
Notre location
Nous avons toute la partie droite de la maison, pour nous 2... ça va bien
Elle se trouve à la limite du quartier des pêcheurs et de ses petites ruelles.
Près de notre location des roses trémières grenat énooorrrmes.
Le dimanche, nous découvrons que se déroule le 3ème concours de fanfare de Bombeiros (pompiers) de Vieira.
Comme dirais Gami, « Je ne veux voir qu'une tête ».... C'est pas gagné
Certain on la vocation très jeune
Un petit coucou fait la parade au dessus de la plage et descend très très bas
Nous sommes au milieu de la pinède de Leiria.
Depuis le Moyen Âge, cette plantation dans les dunes n'a pas été touchée. La Pinhal (pinède) de Leiria a été plantée au XIIe siècle, sous l'impulsion d'Afonso Henriques et de Denis Ier afin d'arrêter l'avancée des sables sur les terres le long de la côte. Au XIVe siècle, elle a servi les intérêts maritimes et commerciaux du royaume en alimentant la construction des grands navires qui partaient pendant la période des grandes découvertes,
C'est un peu les landes ici....
Pour recharger ma clé 3G pour avoir internet, nous allons jusqu'à Leiria. Il fait très chaud (pour nous) et les petits pavés ne donnent pas vraiment de fraîcheur.
La ville est dominé par son château conquis aux Maures en 1135 par D. Afonso Henriques.
Nous abandonnons l'idée de monter jusqu'au château, et cherchons un peu d'ombre en nous arrêtant à Monté real.
Monte Real est une station thermale connue pour sa source dont les eaux ont des propriétés anti-allergiques, anti-inflammatoires et anti-diabétiques (avec ça nous allons être en pleine forme!!!!)
Le seul problème est que, juste à coté, se trouve la base aérienne et ce jour là.... ils s’entraînent les pilotes de rafales et autres gros n'avions !!!!!!
Nous suivons une pancarte « zona historica » et bravement nous montons l'escalier
Au sommet, il ne reste qu'un mur et son ouverture.....
Tous les matins je surveille si les pêcheurs sont en activités pour, je l'espère, faire de belles photos. Ici se pratique ce qu'on appelle « Arte Xavega ». Mais depuis que nous sommes arrivés les vagues sont trop fortes pour mettre les bateaux à la mer.
Nous partons donc pour Figueira da Foz
Nous stationnons à Buarcos, à la sortie de Figueira.
Renseignements pris au Posto de turismo, nous suivons la pancarte Castelo, ça grimpe, ça grimpe comme d'hab
Située à l'endroit où une structure défensive aurait existée depuis au moins le XIII èm siècle... Voilà ce qu'il reste (tout ça pour ça)
Cette tour aurait servi pendant très longtemps à la navigation.
Nous redescendons et allons juqu'au port de plaisance de Figueira.
Les plages sont immenses et très très larges. Il faut avoir envie d’aller se baigner.
Tout le long du boulevard, des arbres fleuris rouge sont un régal pour les yeux et le sol est jonché de petits pétales rouges.
Nous arrivons au pied de la « Torre do Relogio ». Faisant parti d'un vaste projet d'aménagement de l'embouchure du Mondego, cette tour à été construite en 1943, elle mesure 20 mètres de haut.
Le dépliant de l'office du tourisme dit :
« cette œuvre grandiose domine toute l'étendue de la plage, visible des points les plus divers de la ville, controversée et contestée, presque indifférente dans sa magnificence, elle a indubitablement conquis le statut de point de repère de Figueira da Foz »
Heu !!!!!!! ça fait un peu beaucoup
Plus loin, nous découvrons le forte de Santa Catarina (La forteresse de Sainte Catherine)
Construit à la fin du XVIè pour renforcer la défense de l’embouchure du Mondégo, sa structure est triangulaire et son phare marque le virage entre la mer et la rivière.
Devant le fort un plan d'eau avec une naïade très sympa.
Nous revenons vers la voiture en passant par le Mercado municipal ou les couleurs des fleurs et des fruits et légumes sont un régal.
Sur notre parcours le Castelo Engenheiro Silva
La route du retour parmi les pins ou la résine est récoltée
et un rond point sympa
Mercredi matin, le temps est avec les pêcheurs et nous passons quasiment toute la journée à les regarder.
C'est un bonheur de voir le va et vient des tracteurs, mais cette façon de pêcher demande une force physique pour les pêcheurs. Et encore quand le temps s'y prête, mais quand il fait froid et avec du vent et de la pluie, cela doit être très pénible.
Le bateau revient après avoir déposé le filet et le tracteur le ramène sur le sable.
Le filet est ramené par les tracteurs petit à petit et les bouts sont enroulés au fur et à mesure dans une remorque.
En attendant le filet, un pêcheur apprend à un jeune comment trouver de petits vers rouges ... on suppose que c'est pour pêcher à la ligne???
Dès que le début du filet arrive, il vient remplacer les bouts sur les poulies. Il est tiré jusqu'à ce qu'enfin apparaisse la fin du filet.
Au fur et à mesure que le fond du filet se rapproche, le tracteur de gauche rattrape celui de droite afin de resserrer le demi cercle .
Les mouettes se rassemblent petit à petit, elles savent qu'elles vont bientôt avoir à manger.
Lorsque le fond du filet arrive, 2 pêcheurs s'envoient un bout pour fermer le début du filet et empêcher les poissons de ressortir.
Le tracteur vient prendre la relève des pêcheurs pour tirer le fond du filet hors de l'eau
Au fur et à mesure de la remontée du fond du filet, nous voyons les poissons qui frétillent.
Lorsque le fond du filet arrive, tous les pêcheurs se mettent à crier, nous comprenons qu'ils sont heureux car la pêche est bonne après 2 jours de mauvais temps.
Le patron pêcheur est heureux.
Il faut maintenant ramener les poissons vers le fond du filet. Les pêcheurs secouent le filet pour faire tomber les poissons et tout ramener vers le fond du filet.
Lorsque le filet devient trop lourd à soulever c'est le tracteur qui prend la relève.
les caisses arrivent
Enfin le filet est ouvert.
Pendant toute la durée du transvasement du filet vers les caisses, des pêcheurs vont arroser d'eau les poissons pour qu'il y est le moins possible de sable.
Quand tout le poisson est dans les caisses, le tracteurs les emmènent directement pour la vente à l'étal .
Les mouettent se régalent des petits poissons trop petits qui restent dans le sable après le départ du tracteur avec le filet.
Nous attendons que les poissons soient triés et nous demandons au patron des sardines.
Il nous ramène un pochon avec 12 sardines pour 2 €. Ce sera notre repas de ce midi.
Pombal
Petite découverte de Pombal et de son château.
L'histoire du château est liée à la formation du territoire national et à l'origine de pombal. Construit entre 1156 et 1171 par un maître de l'ordre des templiers, il est resté en alerte constante face à l'avancée des troupes musulmanes répétées tout au long du XIIè.
Un film en 3D très bien fait nous apprend que les troupes napoléoniennes ont été les dernières à piller le village et massacrer les habitants. Nous avons un aperçu de la ville
Dans les petites rues de la partie historique, il y a dû y avoir une fête ou un concours. Chaque commerce à fait preuve d'imagination pour les plantations de fleurs et plantes.
Monsieur et madame Pots (petit clin d'oeil pour tata Colette)
Les bottes, c'est sympa
Avant de prendre le départ pour Coimbra, une journée à Nazaré... Obligé.
Le soleil brille toujours et Nazaré est aussi peuplé qu'un dimanche. ici 10 juin est jour férié car fête nationale.
Le jour du Portugal (en portugais, Dia de Portugal, de Camões e das Comunidades Portuguesas, jour du Portugal, de Camões et des communautés portugaises), célébré le 10 juin, c'est aussi le jour de la mort de Luís Vaz de Camões (décédé le 10 juin 1580).
Durant la dictature de l'estado novo jusqu'à la révolution des Œillets, il était connu sous le nom de jour de la race (race portugaise).
Une balade le long de l'avenue qui borde la mer et nous retrouvons avec plaisir les portugaises, leurs 7 jupons et leurs pancartes. Mais aussi les poissons séchés.
Pour déjeuner à midi nous abandonnons le bord de mer pour nous perdre dans les petites ruelles jusqu'au mercado municipal. en général il y a tout à coté de petit café/restaurant fréquentés par les commerçants du mercado. C'est souvent très bon et pas cher.
Nous en trouvons un qui ne fait que du frango assada (poulet grillé) , 5 tables pour le service, et une queue jusque dans la rue pour du Take Away (à emporter)
Nous nous installons et au final - un poulet grillé , des frites, un plat de salade, tomates et oignons. Le tout arrosé d'un vinho verdé....Le tout pour 22€.
Et avec une discussion avec la table de portugais d'a coté et Erick invité à trinquer avec eux.
Ouf, il faut digérer tout cela.
Nous montons à Sitio avec le funiculaire. On admire la vue,
on écoute des musiciens, on flâne et enfin nous redescendons à pied.
Des pourpiers en fleurs pour ma cousine
Nous passons un certain à admirer un peintre bésilien qui peint avec ses doigts, ses mains, des petits bouts d'éponge et qui pendant qu'il peint, parle, parle parle.
Bien évidemment on ne comprend rien, mais quel artiste qu'on aime ou pas son style.
Point de départ sur une plaque blanche, un rond blanc, un rond jaune, un rond rouge et du bleu fait avec les doigts en 3 secondes...
Et à peine dix minutes après
et pour clore cette journée,
Voilà, pour cette première semaine
Demain départ pour Coïmbra , 90 km vers le nord, pour une semaine......
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