Semaine Alsacienne
Nous voici repartis pour une semaine. Cette fois ci direction l'est de la France.
L'objectif principal étant de visiter Strasbourg, l'objectif secondaire, ramener Erick 50 ans en arrière.....
Nous partons à 4, Tata Colette, Cousine Christine et nous même... Toujours les Bidochons en balade.
Nous avons réservé un gîte dans un petit village, Oberschaeffolsheim, à 10km de Strasbourg.
Le gite est très bien et les propriétaires charmants et très accueillants.
Nous avons trouvé un peu de neige sur la route et elle est présente aussi ici.
Au premier matin, un brouillard dense nous accompagne toute la matinée.
Première boucle de cette semaine de découverte
Oberschaeffolsheim - Krautergersheim - Gertwiller - Obernai - Le Mont Saint Odile - Rosheim
Krautergersheim
Capitale de la choucroute
Au XIXème sicèle déjà, on venait de bien au-delà de la contrée pour se procurer soit des plants ou des choux. En 1950, il y avait encore à peu près 60 à 70 petits exploitants agricoles qui plantaient et récoltaient leurs choux pour les amener au choucroutier.
A l'heure actuelle, il ne reste plus que 6 à 7 exploitants qui livrent leurs choux aux cinq choucroutiers restants alors qu'ils étaient 14 en 1960.
Chaque exploitant dispose d'un contrat établi avec le choucroutier avant la plantation. Les différentes variétés et les tonnages à livrer sont définis car tous les plants sont maintenant commandés et livrés en mini-mottes.
Il n'y a pas de coopérative sur le plan local, toutes les choucrouteries sont privées et ceci depuis la première mention d'un choucroutier à Krautergersheim dans les années 1870. Contrairement à d'autres régions, il n'y a pas de conservation de choux dans les granges ou locaux frigorifiques.
Gertwiller
La renommée du pain d'épices de Gertwiller était importante aux xixe et xxe siècles, on le trouvait sur pratiquement tous les marchés et fêtes de village de la région, les conscrits de toute la région proposaient des pains d'épices de forme ovale aux habitants lors de leur tournée festive et les amoureux en offraient à leur bien-aimée en forme de cœur.
Gertwiller a d'ailleurs reçu le titre de capitale du pain d'épices, succédant ainsi à Reims et Dijon. Il subsiste aujourd'hui deux fabricants, Fortwenger, qui a créé en 2009 un Palais du pain d'épices,
et Lips qui a créé en 1998 le Musée du pain d'épices et de l'Art Populaire Alsacien.
Nous devons faire un choix et nous décidons de visiter le musée Lips
Dans ce musée plus de 10 000 objets ont été récolté et organisés par collections
Les collections sont exposé dans La stube toute en bois de la fin du xviiie siècle (pièce principale de la maison alsacienne) C'était généralement la seule pièce chauffée de la maison : on y mangeait, travaillait, passait les veillées et dormait
Les ustensiles de fabrication du pain d'épices
Des moules
Les anciennes images que l'on collait sur les pains d'épices, les moules à kouglof et à biscuits en terre cuite vernissée
Les objets d'art populaire La collection de faïences de Strasbourg des Hannong
Ci dessous des supports pour les oignons de jacinthes
Plus de 200 pièces de faïence du xviiie siècle représentant l'évolution historique et technique de la manufacture des Hannong retracent son histoire de sa création à sa fermeture (1721 à 1780).
Nous achetons un pain d'épices à l'orange....hummmmm
Obernai
Ville natale de Sainte Odile (patronne de l’Alsace), Obernai possède un centre historique, encore contenu dans ses murailles, et un très bel ensemble de belles maisons médiévales et renaissances.
Le puits au six seaux
La place du marché : point central de la ville, qui regroupe quelques-uns des plus beaux monuments renaissances de la ville.
La halle aux blés : comme son nom ne l’indique pas, ce bâtiment était à l’origine une boucherie, construite en 1554. Il hébergeait de plus le magasin de sel (monopole de la ville), et le Kaufhaus (douane) qui se situait à l’étage. Au grenier se situait le stock de blé.
L’hôtel de ville donne aussi sur cette place
Eglise Saint Pierre et Saint Paul : construite en style néo-gothique entre 1867 et 1872. De belles fresques sont visibles dans le chœur.
Nous ne pouvons faire autrement que de déjeuner dans un super Winstub (bar-restaurant à vin traditionnel spécifique de l’Alsace et de la Suisse alémanique) et bien sur une choucroute
Nous finissons par une balade digestive le long des remparts de Obernai et nous apprécions les tuiles vernissées de quelques toits.
Le Mont Saint Odile
Nous reprenons la route vers le mont Saint Odile et son couvent.
Haut lieu de pèlerinage dédié à Sainte Odile, patronne des Alsaciens, le couvent fait partie des sites incontournables en Alsace.
Nous trouvons un reste de neige de la veille. Nous sommes à 764m d'altitude.
Ce couvent est dédié maintenant au séminaires et autres congrès puisqu'il à été aménagé en hôtel!!!!!
LA LÉGENDE DE SAINTE ODILE PATRONNE DE L’ALSACE : Odile, fille d’Etichon (ou Adalric) duc d’Alsace, serait née aveugle. Rejetée par son père, elle fut cachée dans un monastère de Bourgogne et recouvra la vue le jour de son baptême.
Son frère Hugues la ramena, mais quand Etichon voulut la marier à un jeune prince, elle s’échappa.
Miraculeusement, un rocher s’ouvrit devant elle. Etichon céda et pour sa fille, fonda sur la montagne le couvent de Hohenbourg dont Odile sera la première abbesse.
Nous commençons la partie de retour de notre boucle avec un arrêt à Rosheim. J'avais lu que ce village était intéressant.
Un arrêt pour essayer d'apercevoir le monastère des bénédictines.
En arrivant dans le centre.... SURPRISE..... Nous sommes projetés 1 an en arrière au carnaval de Venise.
Le village à l'air très sympa mais avec les barrières et sono.... du carnaval... pas facile de prendre quelques photos sympas.
Voilà, première journée super pleine de bonnes choses.
Second jour, le soleil est levé dès 8h du matin et nous aussi.
Ce sera une journée strasbourgeoise. Nous stationnons la voiture sur un parking à l'entrée de la ville et nous prenons le tram jusqu'au centre.
4.70€ pour 4 personnes pour tram + stationnement de la voiture.
L'architecture est une spécificité intéressante de la ville.
Le palais épiscopal
Le centre historique regroupe de nombreuses maisons à colombages.
Ces maisons ont été construites pour la plupart entre le xvie et le xviiie siècle.
Le grès rose des Vosges est l'une des pierres les plus utilisées, du fait de sa proximité géographique. On le retrouve donc sur de nombreux monuments, et notamment sur la cathédrale.
La couleur de cette pierre est cependant très variable. Ainsi, l'église Saint-Paul utilise un grès pâle, tandis que l'Aubette présente une teinte très marquée. Le grès des Vosges est cependant une pierre très friable qui nécessite une attention régulière.
La cathédrale
Strasbourg est connue notamment pour sa cathédrale. L'édifice se distingue aisément par sa couleur, due à l'utilisation de grès rose, et par sa tour unique.
Les travaux commencent, en 1176, par le chœur, le transept et l'abside dans un style qui évoque le roman tardif. La construction de la façade ne débute qu'en 1276 dans un style clairement gothique qui s'apparente à la cathédrale Notre-Dame de Paris, avec notamment deux tours rectangulaires.
C'est au cours du xive siècle que la cathédrale va prendre progressivement son apparence définitive, avec l'arrivée de nouveaux architectes rhénans. Un beffroi est construit entre les deux tours, l'ensemble formant une immense façade rectangulaire.
En 1439, la première tour est achevée. Haute de 142 mètres, elle a fait de la cathédrale de Strasbourg l'édifice le plus haut de la chrétienté entre 1625 et 1847.
La cathédrale de Strasbourg est aussi connue pour son horloge astronomique chef-d'œuvre de l'art et de la science, sa grande rosace de 12 mètres de diamètre et son rayon vert créé par le vitrail de Juda (patriarche) qui se manifeste aux équinoxes lorsque le soleil brille sur la ville.
Son cadran solaire
Conrad Dasypodius (1531-1601) a installé, en 1572, trois cadrans solaires sur le fronton sud. Ils servaient au calcul et au réglage de l'horloge astronomique qu'il a construit. Ces cadrans étaient, à l'origine, peints sur la façade. Ils ont été gravés dans la pierre lors de la restauration de 1669.
La cathédrale abrite en outre un impressionnant buffet d'orgue de 24 mètres de haut.
La petite France
Le quartier tire son nom de l’hospice des vérolés, construit à la fin du xve siècle pour accueillir les soldats revenant de la campagne d’Italie atteints de syphilis, appelée également le « mal français ». La Petite France comportait de nombreuses tanneries et était de ce fait le « quartier des tanneurs » de Strasbourg, bien que l'on y trouvât également des pêcheurs et des meuniers.
Nous entrons dans l'église protestante Saint Thomas qui comporte plusieurs attraits.
Son orgue principal, œuvre de Johann Andreas Silberman qui date de 1741, est loué par Wolfgang Amadeus Mozart lors de son passage à Strasbourg en 1778, pour la beauté de sa sonorité.
L'imposant mausolée (1776) de style baroque tardif du maréchal Maurice de Saxe, brillant militaire au service de la France.
Lorsqu'il mourut en 1750 au château de Chambord, les hauts dignitaires de l'Église catholique rappelèrent au roi Louis XV que le maréchal ne saurait être enterré à la basilique Saint-Denis, puisqu'étant un bâtard allemand, de confession luthérienne.
Une sépulture digne lui sera donc érigée dans la cathédrale du protestantisme français, l'église Saint-Thomas. Le sculpteur Jean-Baptiste Pigalle mettra plus de vingt ans avant de terminer l'imposant monument funéraire.
Le sarcophage roman richement décoré de l'évêque Adeloch, exécuté vers 1130 et conservé dans la partie sud-est de l'église. Sculpté dans le grès rose, il est classé monument historique depuis le 4 février1991 au titre d'objet.
Les ponts couverts,formés par quatre tours, ferment le quartier à l'ouest.
Juste en face se trouve le barrage Vauban.
Il est possible de monter sur ce barrage Vauban et nous découvrons une vue sur le quartier de la petite France.
Voilà très belle journée et nous revenons ébloui de la beauté des bâtiments et monuments que nous avons vu.
Nous reviendrons passer une autre journée sur Strasbourg, car il nous reste beaucoup à découvrir.
Nous espérons que demain le temps sera toujours aussi clément. Et pour les souvenirs de Erick d'il y a 50 ans ce sera pour le prochain article.....
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 68 autres membres