Les Bidochons en balade

 

La semaine avance et entre nuages et pluie nous continuons notre découverte des bords de Sarthe.

 

Sauf aujourd'hui nous faisons une exception.

Nous allons jusqu'à Asnière-sur-Vègre, qui vaut le détour et nous fait changer de cours d'eau.

 

Commune labellisé "Petite cité de caractère" 

 

Fondée au V^e siècle, la paroisse d’Asnières est l’une des plus anciennes du Maine. C’est la présence du gué, passage naturel aisé entre la campagne de Loué et la ville de Sablé, qui a permis son installation. L’histoire asniéroise longe les rives de la Vègre, les piles du vieux pont et les murs des bâtisses médiévales

 

 

L'église Saint Hilaire d'Asnière-sur-Vègre

 

 

 

 

 

 

La nef et le chœur ont été construits vers le milieu du XIe siècle tandis que le clocher date du XIIe siècle. La réalisation des peintures murales s'étale du XIIe au XVIe siècles.

 

 

 

L'édifice et ses peintures murales sont classés au titre des monuments historiques depuis le 27 juillet 1979

 

Le Manoir de la Cour

 

Daté de l’extrême fin du 13e siècle, le Manoir de la Cour compte parmi les rares édifices civils non-fortifiés construits à cette période dans le royaume de France et aussi bien préservé aujourd’hui.

 

 

 

C'est un édifice médiéval construit par les chanoines du chapitre cathédral du Mans. Il était le siège administratif, économique et social de la seigneurie d’Asnières

 

 

 

Quel dommange, aucun rosier n'est en fleur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous grimpons jusqu'au point de vue

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous redescendons dans le village et arrivons dans la rue du 14 nivôse, ancienne rue principale, puis sur le vieux pont.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De curieux insectes attisent notre curiosité

 

Le premier, rue nivose est une belle libellule

 

Puis un héron

 

L’Association du bestiaire d’Asnières-sur-Vègre (ABV) poursuit l’objectif qu’elle s’est fixé à sa création : embellir le village, faire vivre le patrimoine.

 

 

 

 

Les Asnièrois participent à l’animation de leur village en mettant à disposition sur leur propriété, un mur ou un coin de jardin afin que les sculptures de l’artiste Cédric Doret s’y installent.

 

 

 

 

Ces œuvres sont entièrement réalisées avec des objets et des outils de récupération.  Les installations du bestiaire fabuleux, dédié à Jean de la Fontaine, invitent le visiteur à cheminer dans tout le village pour découvrir les sculptures du bestiaire qui d’ailleurs continue de grandir.

 

 

Le dernier arrivé, ce magnifique papillon. Lundi 1^er février 2021, entre deux averses, la sculpture signée Christine Cabouat, artiste verrière, et Cédric Doret, sculpteur de fer, s’est posée chez la famille Dewsnap sur la façade de leur Manoir

 

 

Les ailes du papillon sont composées de 60 pièces en verre

 

 

 

 

Un petit dernier qui danse les pattes dans l'eau

 

 

 

 

 

 

 

Quelques fleurs avant de pousser plus loin

 

 

 

 

 

Nous arrivons à Solesmes qui était notre objectif en ce jeudi de l'Ascension. Nous avons repérés que  les vêpres étaient à 17 heures et accueillaient du public, l'occasion d'entendre des chants grégoriens (peut être).

 

Solesmes (1)

 

 

Nous arrivons à l'Abbaye Saint Pierre et effectivement du monde commence à entrer. La jauge prévue de 50 personnes est largement dépassée en quelques minutes.

 

 

 

 

 Eglise paroisiale contigue à l'Abbaye

 

 

 

 

Bon, soyons honnêtes, je suis ressortie au bout de 15 minutes, Martine et Dominique ont tenu un peu plus longtemps. Les chants grégoriens avec une accoustique pas vraiment top n'est pas notre tasse de thé, comme on dit.

 

Un peu plus loin nous arrivons à l'Abbaye Saint Cécile.

 

À 400 mètres de l’Abbaye Saint-Pierre, l’Abbaye Sainte-Cécile a été fondée en 1866 par dom Prosper Guéranger et mère Cécile Bruyère.

 

 

 

Les moniales y mènent une vie analogue à celle des moines. Comme leurs frères de Saint-Pierre, les sœurs de Sainte-Cécile expriment leur amour exclusif pour le Christ dans une vie communautaire centrée sur la célébration de la prière de l’Église

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous retournons à la voiture en passant par un petit parc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La fin de semaine approche et Dominique et Martine ont reprise la route vers l'Est.

Je fais la dernière étape seule.

 

Fresnay-sur-Sarthe

 

Ancienne cité fortifiée classée Petite cité de caractère.

 

La première rue est joliment décorée

 

 

 

 

Les vestiges du château du XI^e siècle, les remparts et la pierre de roussard donnent à cette cité une atmosphère bien particulière.

 

En empruntant la rue du Lion, j'arrive au Musée de la coiffe, fermé bien sur.

 

Fresnay (5)

 

 

 

Mais dans les vitrines de la salle André Voisin, quelques coiffes sur marotte sont exposées.

 

 

J'arrive devant l'entrée de l'ancien château

 

 

 

 

 

 

 

Petite balade dans le parc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Du haut des remparts, une vue magnifique sur la Sarthe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un arbre remarquable

 

 

 

Je redecends pour rejoindre les bords de Sarthe et voir les remparts d'en bas.

 

Un petit arrêt devant l'eglise Notre Dame

 

 

 

 

 

Le portail offre deux vantaux en chêne exécutés en 1528.
Le vantail gauche représente l'ancien testament avec « l'arbre de Jessé ». L'arbre part du cœur de Jessé (tableau du bas) et étend ses rameaux sur douze petits tableaux représentant les douze rois de Juda.

Le vantail droit représente le nouveau testament avec sur le tableau du bas le Christ en croix entre les deux larrons. Le sauveur apparait à Madeleine sous la figure d'un jardinier. Chaque Apôtre occupe les douze autres petits tableaux.

 

 

Le tout est encadré par une haie sculptée en pierre de roussard et en pierre calcaire, composée par trois rangées de voussures séparés par des pointes dites de diamant symbolisant le ciel recouvertes de frises et de têtes aux regards étranges de diverses sculptures représentant des saints, des rois et des monstres.

 

 

 

J'arrive enfin tout en bas, non sans avoir fait une photo de cette curieuse fontaine du Lion, emblème de Guillaume le Conquérant, qui se dresse sur ses pattes arrières. 

 

 

 

 

De ces deux pattes avant il enserre un frêne stylisé, à trois couronnes. Cet arbre serait à la base du nom de la ville.

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est vraiment beau

 

 

 

 

 

 

Je reprends la route vers Le Mans, deux petits arrêts le long de la Sarthe

 

Le Gué Lian

 

 

 

 

 

 

Et Juillé

 

 

 

 

 

Pour arriver à 

Beaumont sur Sarthe

 

Je stationne au pied de l'église Notre-Dame

 

 

 

Je descends jusqu'au vieux pont roman, ouvrage d'art en arc maçonné d'époque médiévale.

 

 

 

 

 

Je passe devant

 

 

 

sans commentaire 🤣🤣🤣

 

Au bout du pont je suis à la limite de Beaumont et de Maresché.

 

 

 

 

 

 

Se dresse la maison "Le Colinet" maison de caractère, remarquable par son architecture.

 

 

 

 

Cette maison est connue pour avoir été la propiété de l'homme d'affaire Henri Lelièvre qui fut enlevé par Jacques Mesrine le 20 juin 1979. L’affaire dura 37 jours et mit en haleine la France en général et la commune en particulier.

 

 

Je remonte sur la rue principale et le nouveau pont de la départementale reliant Beaumont au Mans et donc au château.

 

 

 

Depuis sa fondation, le château a tour à tour fait l'objet de conflits, d'invasions et de destruction partielle, notamment pendant la guerre de Cent Ans.

 

 

 

 

La porte étant ouverte, je rentre dans le jardin du château

 

 

 

 

La vue sur la Sarthe depuis le nouveau pont est ....... superbe. Dommage qu'il ne fasse pas soleil

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

voilà, une bonne semaine et de très belles balades, toujours entre les gouttes. J'ai (nous) avons eu beaucoup de chance nous étions en voitures à chaque fois qu'il y avait une averse. 😀