Sur les pas de Charette
Au mois de mai nous avions fait une escapade en Vendée, visiter l'historial de Vendée (Histoire et bocage Vendéen ) mais nous n'avions pas eu le temps de visiter la Chabotterie... C'est chose faite.
Notre premier arrêt est à Rocheservière
L'étymologie de Rocheservière atteste une origine très ancienne
ROCA = roche - roca est d'origine pré celtique et tiré de l'ancien occitan qui signifie : roche, rocher ;
CERVIÈRE = le cervier est le chasseur de cerfs
Mais d'autres avis évoquent plutôt « La Roche sur Rivière ». Son étymologie reste sujette toujours à beaucoup de discussions et suppositions.
Le Viaduc
La construction débute en 1850. Composé de 3 arches, ce pont a été réalisé à l'aide des pierres de l'ancien château-fort de Rocheservière.
Le vieux pont
Le petit pont sur la Boulogne aurait été construit à l'époque Gallo-Romaine.
Situé en contrebas de la butte, ce pont gallo-romain enjambe la rivière appelée Bedonia (819) puis Bolonio au XIIème.
On peut penser que ce pont remonte au moins au Xème siècle. Il fut longtemps l'unique voie de passage sur la Boulogne tout au moins sur le territoire de Rocheservière.
La météorite de Rocheservière
Une petite pancarte dans une boutique attire mon attention
Petite recherche sur internet (mon ami) et je trouve l'explication suivante :
"Un phénomène semblable s'est produit à Rocheservière le vendredi 5 novembre 1841, une météorite est tombée dans les vignes situées entre Grammont et Saint-Christophe-la-Chartreuse. L'Écho du Monde savant du 24 novembre 1841 raconte : « Un globe de feu, accompagné d'une clarté éblouissante et d'une forte détonation, a été vu traversant l'espace avec une grande vitesse dans les environs de Bourbon-Vendée », actuellement La Roche-sur-Yon.
Le météore fut suivi de la chute d'une pierre à Saint-Christophe, petit hameau situé au sud de la commune. Cet aérolithe, qui pèse 5 kilogrammes et demi, ressemble à une pierre calcinée qui dans l'intérieur paraît formée de fer, de soufre et de silice. Après un étrange procès entre des cultivateurs qui voulaient se l'approprier, elle fut confiée au Muséum d'histoire naturelle de Nantes en 1895.
Des fragments sont dans des musées d'histoire naturelle de Paris, Chicago, Vienne, Londres. L'étude par le minéralogiste Alfred Lacroix, en 1906, a été publiée à la Société des sciences naturelles de l'ouest de la France."
Nous grimpons jusqu'à la croix de la Butte
Tiens, des Hamon comme famille seigneuriale.... Des ancêtres ... peut être
Nous reprenons la route jusqu'à Mormaison, où, a part une chapelle il n'y a ... pas grand chose
La chapelle de la Salette
En mai 1854, le curé de Mormaison, Edouard Rouillé, fait installer une représentation de Notre Dame de la Salette.
Puis, devant l'importance de la dévotion, il fait construire une petite chapelle. Cette dernière est bénie le 2 juillet 1855 par l'abbé du Tressay, curé de Chantonnay.
Haut-lieu de la guerre de Vendée, puisqu'il fut le cadre de l’arrestation du général vendéen Charette le 23 mars 1796, le Logis de la Chabotterie présente la forme type d’un logis bas-poitevin. Cette synthèse du château, demeure seigneuriale, et de la métairie, domaine agricole, se répand dans le paysage vendéen entre le XVe et le XVIIIe siècle.
L’origine de la construction remonte au milieu du XVe siècle. Autour de la cour d’honneur sont alors étroitement imbriqués dépendances agricoles, logements des domestiques et maison noble
François Athanase Charette de La Contrie, né le à Couffé, près d'Ancenis et mort fusillé le à Nantes, est un militaire français qui a joué un rôle essentiel dans la guerre de Vendée à la tête de l'Armée catholique et royale du Bas-Poitou et du Pays de Retz.
Il fut surnommé « Le Roi de la Vendée », et Napoléon Ier écrira de lui : « Il laisse percer du génie ».
Une première du logis de la Chabotterie est consacrée aux guerre de Vendée avec un audio guide. Nous découvrons alors François Athanase Charette de la Contrie, l'homme de guerre et l'homme de foi, ainsi que les faits marquants du conflit vendéen grâce à des contenus numériques nouveaux : vidéos, sons, images, projections géantes des grandes batailles, visage de Charette reconstitué en 3D, mise en scène d'experts, animations pédagogiques et ludiques...
Le logis
9 salles historiques meublées , une immersion à la fin du XVIIIe siècle, juste avant la Révolution française.
L’aménagement des intérieurs, conçu à partir des inventaires d’archives, présente exclusivement des objets authentiques antérieurs à 1790. Avec l’atmosphère de l’époque ainsi restituée, le logis semble encore habité.
Au rez-de-chaussée, salon de compagnie, salle à manger et cuisine attendent le visiteur.
Au premier étage, la chapelle, la chambre et la salle de commandement se succèdent.
Au dernier niveau se trouvent le cabinet d’érudit ainsi que les combles sous les charpentes d’origine du logis.
Erick teste la douceur des draps !!!!
Dans chaque pièce, le mobilier contient de beaux exemples des savoir-faire et du goût entre le XVIe et le XVIIIe siècle.
Le jardin clos
Clos de murs latéralement, il se termine par deux pavillons quadrangulaires Renaissance, qui encadrent un élément rare, mis au jour lors de l’aménagement : le haha. Cette douve, véritable «clôture en négatif», interdit l’accès au domaine, tout en libérant une perspective monumentale sur la longue allée cavalière bordée de chênes.
Longeant les pergolas de roses anciennes, le jardin juxtapose deux univers, séparés par le puits central. Près du logis, le jardin d’agrément, avec ses tapis de fleurs et ses bordures de buis rassemble plantes aromatiques et médicinales.
Au-delà, le potager est divisé en carré de légumes, mêlés aux fleurs à couper pour la décoration du logis.
Petit chou pour une bonne soupe
Choux Kale
Voilà une journée bien remplie.
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