Le Mans, Maison de l'eau et Abbaye
Mi juillet 2020, après un dimanche familial plein d'émotion avec Cousine Christine
Je profite, accompagné de mon frère et de ma belle soeur, du soleil pour une petite balade au Mans, à la Maison de l'eau et à l'Abbaye de l'Epau.
La Maison de l'eau
Située à proximité de l'Huisne, elle présente au public, dans de grands aquariums, les différents écosystèmes de la rivière.
D'autres aquariums regroupent les petites espèces et trois aquariums de cinq mètres de long présentent une vingtaine de poissons de nos rivières.
La visite de l'ancienne usine des eaux permet de parcourir l'histoire du traitement de l'eau potable. Il est possible de voir fonctionner les roues à vapeur et hydraulique.
A l'étage, une salle d'exposition avec une fresque interactive et plusieurs modules thématiques permet d'aborder l'eau sous tous ses aspects. Une nouvelle exposition permanente permet de découvrir de façon ludique les énergies.
SAUF QUE .... Covid oblige, tout est fermé.
Pas grave, la balade est jolie et permet quelques photos sympas.
Né au Mans le 2 mars 1934, Claude Ribot a vécu toute sa vie dans la Sarthe. Sculpteur, modeleur, dessinateur, il n'a cessé de créer en vertu d'une nécessité intérieure, qu'il aimait qualifier de « vitale ».
Dans les années 90, naissent les Sirènes, Léda et les monumentales Danseuses. Ces trois fontaines de bronze commanditées par la Ville du Mans jouent quant à elles avec le jaillissement et l’écoulement de l’eau.
Dressées dans l'espace public, ruisselantes et déstabilisées par le flux, elles renvoient aux mythes et à la vie.
En entrant dans le parc, il est impossible de passer à côté de la structure métallique, longue de 6 mètres et recouverte de bois peint.
L’artiste plasticien Pedro à finaliser son poisson géant. Cette œuvre étonnante a pris place devant la Maison de l’eau, mercredi 26 juin 2019, et s’inscrit dans le projet « Plein champ » imaginé par l’Arche de la Nature.
Pont Cistérien datant du XVIIIè. Les moines de l'Abbaye de l'épau décident d'assécher les marécages pour en faire des terres cultivables et boisées.
Les cistériens vont aménager des canaux pour détourner en partie l'eau de la rivière qui servira à alimenter les douves de l'Abbaye.
Nous rejoignons par un sentier notre second objectif, l'Abbaye de l'Epau
L’Abbaye Royale de l’Epau constitue l’un des plus bel exemples de l’architecture cistercienne en France.
En 1229, Bérengère de Navarre, veuve de Richard Cœur de Lion, décide de fonder l’abbaye où elle sera enterrée un an plus tard.
En 1959, le Département de la Sarthe s’en porte acquéreur et décide alors de sa restauration qui dure depuis près de 50 ans.
Le parti pris est de restituer l’abbaye dans son aspect originel du XIIIème siècle. C’est dans le même temps que le Département de la Sarthe lui donne une vocation culturelle.
La salle Capitulaire
L'abbatiale
Au fil des années, la photographie a trouvé sa place au sein de la programmation culturelle de l'abbaye de l'Épau en constituant un support de valorisation, d’animation et un outil de diversification des publics.
Elle permet au public de découvrir l'abbaye et son parc de 13 hectares, souvent délaissé face à la beauté de l’héritage cistercien bâti.
Le travail de 5 photographes internationaux est à découvrir de juillet à novembre
Le Logis de l'abbé
Cette construction était nécessaire pour apporter tout le confort aux abbés commendataires. Ces derniers, désignés par le pouvoir royal et non par les moines, n’étaient pas forcément des religieux et n’avaient pas prononcé le vœu de pauvreté.
Voilà, une bien jolie balade sous le soleil.
J'avais déjà fait des photos de l'abbaye mais de nuit et en plein hiver
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