Les Bidochons en balade

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La fete des Jonquilles



En ce dimanche de mars, nous sommes allés faire un tour à Saint Etienne de Montluc voir la 46 ème fête des Jonquilles.

 

C'est le 11 avril 1965 que les premiers chars, décorés de jonquilles et accompagnés d'enfants costumés, ont défilé dans les rues de  Saint-Etienne-de-Montluc, à l'initiative du Comité des Fêtes, créé en 1964 par Jean VAILLANT, qui souhaitait proposer aux Stéphanois une grande fête populaire.

Depuis cette date, le Comité des Fêtes continue d'organiser chaque année, pour le dimanche des Rameaux (une semaine avant Pâques), la désormais célèbre "Fête des Jonquilles".

 

 

 

 

 

Les membres de chaque quartier se retrouvent dès le début de l'automne pour choisir le thème du char. Les idées fusent de tous côtés… ou ne viennent pas ! Lorsque le sujet est arrêté, les costumes imaginés, chacun, selon ses compétences, va s'investir pour faire avancer le projet.

 

 


 
Entre 300 et 400 mètres de fils de fer qu'il faudra former à coups de marteaux ou cintreuse, découper et souder pour créer la structure.

  • Entre 30 et 40 m² de grillage pour recouvrir la structure et servir de support aux jonquilles
 
 
La mousse grise, ou lichen, se trouve sur un autre site. Elle se ramasse à même le sol qui est assez rocheux. La cueillette est plus facile et plus rapide que celle de la mousse verte. 
 
 
 

 
 
 
Les jonquilles ne sont cueillies qu'au dernier moment pour leur préserver un maximum de fraîcheur. Chaque quartier a ses coins de cueillette habituels, en accord avec les propriétaires des bois et prairies concernés.
 
 
 
 

 
 
 
 Pour fleurir un char, en fonction de son volume, comptez entre 20 000 et 100 000 jonquilles, soit entre 400 000 et 800 000 fleurs pour tout le corso ! Pas question donc de tarir la source des jonquilles si les charistes veulent que la fête dure dans le temps. Aussi, chacun a soin, lors de la cueillette, de ne pas arracher les précieux bulbes des roussinettes.
 
 
 

 
 
 
La veille de la fête, petits et grands se relaient et s'appliquent pour piquer les jonquilles. Simple d'apparence, le geste demande un minimum de minutie. Les jonquilles doivent être suffisamment enfoncées pour ne pas pendre, pas trop serrées mais pas trop éloignées non plus les unes des autres. Il faut souvent recouper les tiges ou utiliser de la colle.
 
 
 

 
 
 
 

 
 
 
De leur côté, les femmes comptent le nombre de costumes à confectionner, prennent si besoin les tailles et mensurations des 20 ou 30 personnes qui défileront, dessinent différents patrons, évaluent les métrages de tissus à acheter, choisissent les étoffes qui feront le meilleur effet, prévoient les accessoires, etc.
 
 
 

 
 
Là aussi, le savoir-faire des couturières confirmées est précieux mais les "apprenties" peuvent aider  efficacement.
 
 

 
 
D'ailleurs, l'imagination, l'originalité et l'habileté manuelle ne sont pas réservées à celles qui savent coudre, les "bricoleuses" méritent aussi que l'on remarque leur travail.
 
 

 
 
 
 

 
 
 
 

 
 
 
 

 
 
 
 

 
 
Les enfants participent aussi....
 
 

 
 
 
Un petit Playmobil
 
 
 

 
 
 
 

 
 
 
C'est trop dur !!!!
 
 

 
 
Voilà encore une bien belle journée.

Découvrez la playlist fanfare avec Fanfare Des D'ou ? Dingues

 

 

 

 

 

Les constructeurs doivent également penser à l'éclairage pour le défilé nocturne, aux mécanismes qui articuleront les éléments et animeront le char. En ce domaine, on n'a pas droit à l'erreur. La hauteur du char, par exemple, doit permettre d'abord la sortie du hangar et ensuite le passage sous les câbles électriques qui traversent les rues du parcours.

 

 

 

 

 

 

 

 

La règle est impérative :  seules la mousse et les jonquilles peuvent être utilisées. Elles sont donc l'objet de cueillettes dans les prés et les bois.

 

 

 

 

Le ramassage de la mousse verte se fait dans la forêt du Gâvre, avec l'accord des autorités, environ un mois avant la fête. Les charistes et leurs enfants partent (presque en convoi) dès le matin, chargés de pique-niques, de bottes, de gants, de thermos de cafés… et de cageots dans lesquels ils déposeront la mousse, face contre face et dos contre dos pour ne pas la salir. Il s'agit ensuite de décoller délicatement la mousse des troncs d'arbres afin d'avoir les plus grandes "plaques" possible : c'est plus joli sur le char.




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