L'Etang de Thau et ses alentours
Enfin, un rayon de soleil et un coin de ciel bleu pour faire des photos un peu moins tristes.
Je repars de la Couvertoirade pour rejoindre Le Caylar à quelques kilomètres.
Véritable sentinelle à l'entrée du plateau du Larzac méridional, le village s'est développé à l'ombre du Roc Castel, une colline hérissée de rochers.
La première découverte est un arbre sculpté.
Je passe la porte du village avec l'objectif de monté tout la haut
La tour de l'horloge domine tout le village
Mais, j'abandonne rapidement, ce sont de hautes marches de pierre et mes genoux ne supporterons pas la redescente. Tant pis.
De toute façon j'ai tout faux ce matin. J'ai oublié mon téléphone dans le Cath'Car donc pas de pass sanitaire donc pas de pause café et à l'épicerie d'a coté qui fait dépôt de pain... Y'en a plus.
Quand ça veux pas, ça veux pas. Va aller voir plus loin, ça ira mieux.
Je fais un petit détour pour longer quelques kilomètres le Lac de Salagou
Pour arriver à Saint Guilhem Du Désert qui fait parti des plus beaux villages de France.
Pour ceux qui connaissent, impossible de se stationner près du village. Comme il fait soleil, je m'arrête 4km plus loin et je sors le vélo.
Je vais d'abord jusqu'au Pont du Diable que j'ai passé et qui m'a attiré l'oeil.
(La légende du pont du Diable)
Saint Guilhem le Désert
Ce village bâti dans une fissure de la montagne est une étape très ancienne des chemins de Compostelle.
Au centre du village se présente l'Abbaye de Gellone fondée en 804.
Maître hôtel du 18èm
L'orgue de Jean Pierre Cavaillé fut achevé en 1789
Au milieu de la place centrale, un magnifique platane de 160 ans
Voilà, cela fait 6 jours que je suis partie et j'ai atteint mon objectif
l'Etang de Thau.
Contrairement à mes habitudes, je me stationne sur une aire de services Camping Car.
Je vais pouvoir recharger en électricité (batterie appareil photo, PC, batterie de vélo...Il va falloir que j'investisse dans un convertisseur) et comme je vais surtout découvrir en vélo, c'est plus simple.
Après avoir fait le tour de l'aire avec Pépite, je pars en reconnaissance à pied.
Je mérite bien une petite tisane
En face Sète que j'irai découvrir bien sur.
Sur le chemin du retour, un bassin à débordé et les canards et autres volatiles font trempette
Un peu plus loin, surprise
Aujourd'hui trop de vent pour envisager un tour de reconnaissance en vélo, donc ce sera une bonne balade à pied.
La lagune de Thau est la plus grande des lagunes d'Occitanie. Véritable petite mer intérieure, elle abrite une biodiversité riche et diversifiée.
Je décide de faire la promenade "Georges Brassens" qui fait environ 2km.
Les parcs à coquillages de l’étang de Thau occupent plus de mille trois cents hectares sur l’eau.
D
Les coquillages sont la principale ressource de l’étang de Thau. 2800 tables conchylicoles réparties entre 800 exploitations assurent l’élevage des huîtres et des moules.
L’huître creuse de Bouzigues est charnue, fine en bouche et d’une remarquable qualité gustative. Les exploitations conchylicoles (Mas ) qui produisent ces coquillages sont de petite dimension, le travail s'effectue en famille, elles occupent la quasi-totalité de la rive nord de l'étang.
Sous le vent.....
Un téméraire qui aime le vent
Mardi matin, jour de marché à Balaruc.
J'en profite pour manger local ce midi
De la Rouille de Sèche
Après ma pause café, une petite découverte de l'église
Une vierge noire
Bénitier en marbre rose
placé en évidence une des célèbres reproductions de « l'Annonciation » de Guido Réni (1575-1642), peintre et décorateur italien renommé. Son original, grand tableau de 3,19m X 2,21m, parvenu en France grâce à la commande de Marie de Médicis, a été réalisé vers 1629. Il est - depuis 1792 - abrité au musée du Louvre.
L'après midi, Daniel, connu il y a 15 ans comme voisin de Camping Car au Portugal et ami virtuel via un forum de loisirs depuis cette date, est venu me chercher pour me faire découvrir le tour complet de l'Etang de Thau et cette découverte me permets de faire des repérages pour les jours à venir.
Un arrêt à la Pointe Courte à Sète
Quartier des pêcheurs qui se nomment "les pointus" vivants des petits métiers de la pêche dans l'étang.
Par endroit c'est un peu le b....
Un peu d'humour
Quelques petites rues et trompes l'oeil sur les murs
C'est en 1954 qu'Agnès Varda est venue poser sa caméra dans les ruelles du quartier. Agnès Varda, alors 26 ans, s'apprêtait à amorcer les prémices de la Nouvelle Vague avec son film "La Pointe Courte". Amoureuse de l'île singulière, la réalisatrice a choisi le village de pêcheurs comme cadre de son premier long-métrage, qui fera décoller sa carrière. Son héritage ne quittera plus le quartier.
Ensuite nous montons au Mont Saint Clair
Haut de 183 mètres, le belvédère de Saint Clair offre un panorama exceptionnel sur la mer, la ville quadrillée par ses canaux et construite entre mer et étang
Au loin en contrebas le quartier de la Pointe Courte où nous étions toute à l'heure
Les parcs à Huîtres
Une dernière visite avant de redescendre.
La chapelle Notre Dame de la Salette construite au sommet du Mont Saint-Clair, à l'emplacement de l'ancien fortin bâti par Louis XIII.
L'endroit, occupé par des ermites, fût dédié à Notre-Dame-de-la-Salette en 1864, 20 ans après son apparition dans les Alpes. A la même époque est institué le pèlerinage mensuel à la chapelle, tous les 19 du mois.
La chapelle est prise en charge par les missionnaires de la Salette au même moment. Signalons que la décoration intérieure, moderne, a été réalisée en 1952 par le peintre Bringuier.
Très particulier ces peintures et très sombres
Après Sète nous faisons le tour de l'étang, Marseillan, Mèze, Bouzigue.....pas d'arrêt mais des explications et des repères.
La boucle est bouclée, Daniel me dépose au Cath'Car et nous nous donnons rendez vous pour bientôt afin de faire un tour en vélo.
Lendemain, je décide de retourner sur la journée à Sète, en bus et j'y passe la journée à trainer un peu partout.
Un peu partout de beaux bâtiments avec de très belles façades
Je déambule au gré des canaux
Un des nombreux ponts de Sète
Au loin le Mont Saint Clair
"Petite" pause déjeuner. Je voulait gouter une tielle sètoise, mais ce sera une macaronade
Je ne pouvais pas manquer d'aller jusqu'au cimetière Le Py appelé aussi cimetière des pauvres.
J'y trouve la tombe de Georges Brassens et j'ai la chance qu'au même moment une maman et sa fille font la visite avec une guide privée qui m'associe gentiment à ses explications pendant presque 30 minutes. Coup de chance 😀
En revenant je passe près du théâtre de la mer.
Ancien fort (Fort Saint Pierre), fût réaménagé en théâtre en 1959 . Beaucoup d'artistes s'y produisent. Ce théâtre est situé de façon que les spectateurs puissent admirer l'artiste et la mer dans un même temps.
Pfff, un peu rincée, j'ai quand même fait quelques kilomètres. Je vais reprendre mon bus pour Balaruc
C'est pas mon bus 😀
Elle attend aussi ???
Voila, demain je vais aller voir un peu plus loin, mais ce sera pour l'article suivant....
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