Haut-Rhin, Haute-Saône, Lion et Châteaux

Après les Schlittes et les fleischnakas, je continue mon séjour dans l'Est qui ne pouvait éviter le Territoir et son lion.

Le territoir de Belfort : seule partie du Haut-Rhin et de l'Alsace restée à la France après la défaite de 1871.

Belfort

Ville fortifiée par Vauban, la Citadelle et ses fortifications réputées imprenables.

Accès à la Cour d’Honneur en gravissant le tunnel pavé et la porte pont-levis.

La porte de Brisach

Surprise en repartant, photographe et mariés sur le Pont-levis

Nous grimpons sur la terrase panoramique de la citadelle pour découvrir les toits de Belfort.

Ancien batiment principal de la caserne Vauban (Hôtel du département)

La cathédrale Saint Christophe

Le quartier du fourneau en arrière plan

Enfin l'emblème de la ville

Le Lion de Bartholdi

Chaque belfortain natif ou ayant vécu à Belfort est fier de ce colosse de grès rose. Il a été élu le monument préféré des français 2020 avec la Citadelle de Belfort.

Cela fait 140 ans qu'il vieille sur la cité

Sculpture monumentale de 22 m de long et 11 m de haut réalisée par Frédéric-Auguste Bartholdi, sculpteur Alsacien réputé

Il commémore la résistance de la ville assiégée par les Prussiens durant la guerre de 1870-1871. Un événement marquant pour la ville puisque c’est cet acte héroïque qui lui permettra de rester française, contrairement aux communes Alsaciennes avoisinantes.

Une photo avec son créateur qui permet d'évaluer la taille de cette scupture

Ensuite une balade dans la partie vieille ville

La fontaines au chiens : Il s'agit d'une œuvre de Paul Rebeyrolle acquise par la ville de Belfort en 1986.

Paul Rebeyrolle est né en 1926 à Eymoutiers en Haute-Vienne, et mort en 2005 à Boudreville en Côte-d'Or. Il était peintre naturaliste et sculpteur. Son œuvre, toujours figurative, est empreinte de violence, de révolte face à l'oppression ou à l'engagement politique. Des tableaux animaliers et paysagers la complètent, comme cette fontaine.

Le Kiosque à Musique

La cathédrale Saint Christophe

Le monument des 3 sièges : Monument à la mémoire du colonel Denfert-Rochereau réalisé par Auguste Bartholdi. L'artiste souhaite associer à la mémoire du défenseur de Belfort en 1870-1871, celle du Général Lecourbe qui soutint le siège de 1815 et celle du commandant Legrand qui défendit la ville en 1813- 1815. Bartholdi meurt sans avoir fini son oeuvre. Il faut alors toute la tenacité de sa veuve pour que l'édifice soit achevé et soit inauguré le 15 août 1913. Sur le plus haut piédestal, une France casquée pose affectueusement la main sur l'épaule d'une jeune fille qui représente Belfort tenant encore son glaive à la main.

Nous arrivons au Pont Carnot qui passe au dessus de La Savoureuse

Voilà ces quelques jours dans le Haut-Rhin se terminent et nous revenons dans la Haute-Saône chez frère Dominique et Belle soeur Martine.

Un aperçu de la Minoudière, leur fief depuis plus de 35 ans.

Et au fond coule la Baignotte

Nos prochaines journées seront consacrées a des visites en Haute Saône.

Nous commençons par Noisdans le Férroux

Rien de particulier pour ce petit bourg de 600 habitants, si ce n'est un Fontaine-Lavoir superbe et la passion des scuptures du maire de la commune.

Sur les 6 fontaines existantes, 5 sont en eau et une superbe fontaine-lavoir a été rénovée récemment

« L’art dans la rue », fait la fierté du maire de Noidans-le-Ferroux

L’arrivée de toute la première sculpture créée par l’artiste jurassien Bernard Paul : Le couple.

"Le Bison" devant le lavoir

Etonnant petit bourg......

Fresne Saint Mamès

Village fleuri ou coule La Romaine, rivière de 1ère catégorie. Fresne est née au XIème siècle, autour des châteaux de la Motte et de la Romaine dont il ne reste rien.

L'église Saint Leger

Fresne-Saint-Mamès fut rendu célèbre dans les médias lorsque deux tilleuls de plus de 650 ans ont dû être coupés. Les deux arbres sont actuellement en sursis, ils font l'objet de nombreux débats visant à prolonger leur durée de vie

De nombreuses maisons anciennes sont encore visibles à Fresne Saint Mamès. La plupart datent des XVIème et XVIIème siècles;

l' "Auberge des Templiers" (ou "Maison espagnole), est sans doute plus ancienne. (dernière photo => date 1301)

Le lavoir, conçu en 1852 pour accueillir 24 femmes et un abreuvoir en pierre pour recevoir 20 têtes de bétail.

La rénovation actuelle n'est pas très.....

Notre visite suivante sera un château RENAISSANCE labellisé "Musées des arts et traditions populaires".

Champlitte

Qui croirait, en voyant le château de Champlitte, que cette élégante demeure a été plusieurs fois incendiée, pillée, et réduite à l'état de ruine? Et pourtant... malgré sa prestance actuelle, ce château n'a pas eu une vie facile.

Le château de Champlitte n'est plus habité depuis le début du XX^ème siècle. En 1957, il fut transformé en un musée par Albert et Félicie Demard, une famille passionnée par la France rurale des années 1880 - 1915.

Tout le premier étage du château de Champlitte est désormais occupé par le Musée des Arts et Traditions Populaires.

De nombreux objets et du mobiliers datant de la fin du XIX^ème siècle et du début du XX^ème y ont été rassemblés par Albert et Félicie Demard, puis par leur fils Jean-Christophe.

Représentatifs de la vie quotidienne dans la campagne franc-comtoise, ils ont permis de reconstituer diverses scènettes de la paysannerie. Des mannequins vêtus de costumes d'époque achèvent de rendre parfaite l'illusion d'un retour dans le passé...

Chaque pièce raconte une histoire, avec maints détails...

dans les ateliers d'artisans qui travaillaient le cuir, le chanvre, le fer ou encore la dentelle.

dans des lieux communautaires tels que l'épicerie, la chapelle, le café, la salle de classe (où vous serez accueilli par un vilain garnement coiffé d'un bonnet d'âne!)

dans une pharmacie, où chaque flacon est soigneusement étiquetté et semble prêt à servir.

Il y a aussi, qui nous surprend, une exposition d'art Mexicain. Quel rapport avec Champlitte ?

Cette expo est dédié à la belle aventure des Haut-Saônois qui ont quitté leur terre natale pour le nouveau monde.

Le 19 septembre 1833, 98 habitants de Champlitte et des environs, mais aussi de Côte d’Or et de Haute-Marne, quittaient le port du Havre pour se rendre au Mexique.

Ils seront suivis par près de 200 autres de leurs compatriotes jusqu’en 1860. L’envie d’une vie meilleure à 10.000 km de là, des gelées successives sur les vignes ayant entraîné de terribles famines.

Fabriquées par les premiers colons chanitois à Jicaltepec selon les méthodes françaises, ces tuiles ont été données au musée en souvenir de la colonie Haut-saônoise. Aujourd'hui conservés au musée, ces tuiles comme les toits à la française représentent les traces d'une origine française des familles.

En ressortant dans les allées du château nous découvrons une sculpture géante "L'Engrenage du Temps"

Fruit de la collaboration entre l’artiste Paul Gonez et Thierry Jourdin, cette création a été usinée et installée de main de maître par les équipes de JTM maintenance, société spécialisée dans la production de pièces de chaudronnerie de grande taille, de soudures spéciales et dans le déplacement de lourdes charges. Conçue à partir d’une ancienne couronne permettant la rotation d’un four industriel, cette œuvre, livrée au travail du temps et de la rouille, interroge tant notre rapport aux modes de production et à leur devenir dans un monde d’innovation constante que l’inexorable avancée du temps, promesse d’un renouveau.

Un autre musée nous attends pas loin.

Le musée des arts et techniques offre aux visiteurs un aperçu des évolutions techniques durant les premières décennies du XX^ème siècle.

On nous présente en premier la ruche pédagogique installée à l'entrée du Musée.

Ce musée met en lumière les mutations techniques intervenues à la fin du XIXème siècle.

Cette journée bien remplie méritait une pause déjeuner. Nous avons découvert une perle rare. Un café brocante

(https://m.facebook.com/Caf%C3%A9-Brocante-Aux-3-Rois-101441362003400/)

Ce lieu entre brocante et bar, mêlant chine et culture s'est ouvert très rcemment. Le couple de tenanciers belges tient à ce que l’endroit foisonne d’événements artistiques enrichissants, sur fond original. Un projet né lors du 1er confinement.