Des Percherons et une mine bleue
Autour du château, se trouvent un colombier, un ancien pressoir, un arboretum, un parc de 32 ha, dans lequel une petite chartreuse a été édifiée en 1740.
J'ai pris le rythme, je roule le matin et l'après midi au frais à l'ombre.
J'ai rejoins l'Orne et je fais halte au Site de la Chapelle Saint Anne à Chamfrémont
J'arrive en toute fin de matinée et suis seule sur le site
La chapelle Sainte-Anne de Champfrémont date du milieu du XVIIe siècle. C'était une dépendance de la puissante abbaye bénédictine de Lonlay créée en 1020 par Guillaume 1er Talvas de Bellême. .
Son histoire est également liée à la légende de la Source du Bélier. Ce bélier, à l'origine du blason du village, indiqua au berger un site verdoyant et humide à son berger qui, creusant, découvrit une statue de sainte Anne, la mère de la Vierge Marie.
À l’instant même où il dégagea la statue une source jaillit. Le site devint le lieu d'un important pèlerinage.
La jument est présentée au jury et doit avoir les pattes parallèles et rester statique. Passe en premier les juments de moins de 2 ans
Puis le meneur la fait marcher, puis trotter
Les percherons naissent toujours de couleur marron et éclaircissent en vieillissant pour terminer complètement blanc. C'est le standard.
A 2 / 3 ans certaines passent par la couleur qu'on appelle pommelée. C'est très recherché et valorisé dans les concours.
A 2 ans, pour se présenter au concours, elles doivent avoir obligatoirement poulinées et se présenter avec leur petit.
La personne avec qui j'ai passé l'après est contente. 3 des juments présentées ont obtenus entre 72 et 75 points (sur 100. Il en faut au, moins 70) et pourront être présenter au prochain concours. 2 sur les 3 ont d'ailleurs déjà été en National à Paris et ont finies dans leurs catégories 2ème et 3ème.
Les adultes qui restent marron foncé voir noir sont rares. Ils sont pénalisés avec des points en moins, ainsi que celle qui ont le museau rose.
Et voilà, une journée pas prévue très sympa.
Je continue ma route du retour et me voici en Mayenne, en dessous de Laval.
Au milieu du XIXe siècle, on entreprit la canalisation de la Mayenne, reconnue d’utilité publique, et on mit en place, entre les villes d’Angers et de Mayenne, les écluses actuelles, basées sur le système des vases communicants.
A L’Huisserie, quatre furent construites sur la rive droite, sur une dizaine de kilomètres. Le projet concernant la construction de trois écluses (Cumont, Bonne, Persigant, Port-Rhingeard) fut approuvé par décision ministérielle le 4 avril 1865.
A chaque barrage situé sur la rivière, un moulin était construit. Sur la commune de l’Huisserie, on pouvait encore en voir cinq avant la canalisation de la rivière de la Mayenne
Quelques photos "Nature"
Le lendemain, objectif Noyan la Gravoyère dans le Maine et Loire pour visiter la Mine Bleue.
Site unique en Europe, la Mine bleue propose un moment inoubliable à 126 mètres sous terre dans une authentique mine d’ardoise !
En plein cœur de l’ancien site minier, la visite guidée dans les galeries et chambres d’extraction invite à un voyage insolite dans le passé pour découvrir l’origine de l’ardoise et ses techniques d’exploitation.
Équipés d’un casque de sécurité et d’une petite laine (il fait 13° à l'intérieur), nous prenons un ascenseurs pour une descente directe à 126 mètres sous terre.
Un parcours pédestre avec environ 200 marches où les chaussures confortables sont conseillées ! La roche est omniprésente
Après la visite, en extérieur, nous avons droit à une petite démonstration pour obtenir des ardoises à partir des blocs remontés.
Une découverte en extérieur
Encore une belle visite des ces métiers qui se perdent. La dernière ardoisière française, celle de Trélazé, à 62km de la mine bleue, à fermé en 2014. Les ardoises viennent maintenant d'Espagne.
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