Découverte du pays provençal - Partie 1
Septembre 2016 - Nous voici arrivés dans notre location pour une quinzaine. Petite maison studio ou il y a tout ce qu'il faut et surtout une terrasse toujours à l'ombre.
Villeneuve Loubet
Située entre Cagnes-sur-Mer et Antibes, à l'embouchure du Loup, cette ville est constituée de la réunion de deux anciens villages : le vieux village de Villeneuve, à l'intérieur des terres, et le village du Loubet, sur les rives de la Méditerranée.
Notre location se trouve à Villeneuve Village sur les bords du Loup
900 mètre du cœur du village en partant à gauche et 2km de la plage de cagnes en partant vers la droite.
Le château
La Côte d’Azur a bien des richesses patrimoniales, mais la forteresse de Villeneuve-Loubet, fondée au Moyen-Age, est un des rares exemples de l’architecture militaire médiévale dans le département.
Surmontant le village provençal, son remarquable donjon pentagonal marquait, dès le XIII° siècle, la puissance de Romée de Villeneuve et de la maison de Provence.
Le château est composé de quatre bâtiments disposés autour d'une cour trapézoïdale. Son donjon, haut de 37 mètres et légèrement penché, est de forme pentagonale.
L'enceinte extérieure comporte cinq tours rondes.
Le château est la propriété de la famille de Panisse-Passis et se visite exclusivement avec les accompagnateurs de l'office du tourisme à des dates précises.
Nous faisons plein de balade le long des rives du Loup
Pépite est aux anges, y'a plein d'odeur, y'a plein de bruit, y'a plein de copains
Villeneuve Loubet est le pays natal de Auguste Escoffier.
Grand cuisinier provençal du xixe siècle, Auguste Escoffier (1846 - 1935), l'auteur du Guide Culinaire et inventeur de la pêche Melba qu'il créa pour une cantatrice d'opéra australienne du même nom : Nellie Melba.
Petit cuisinier provençal à ses débuts, il est devenu la coqueluche de la « jet set » de la Belle Époque et consacré « Roi des cuisiniers et cuisinier des Rois ».
La Gaude
Notre première balade nous amène à La Gaude.
Déjà, en 1957, Marcel Pagnol vantait les charmes de La Gaude : « Je reviendrai dans une quinzaine et je m’élancerai chez vous pour admirer vos fleurs barbares et boire votre vin civilisé ».
Saint Jeannet
Quelques kilomètres plus loin nous découvrons Saint Jeannet au pied de son baou (Un baou ou bau est une colline, une falaise ou un escarpement qui possède souvent un sommet plat. Ce terme est principalement utilisé dans le sud de la France)
Saint-Jeannet a toute l’apparence de ces villages perchés, qui sont si nombreux en Provence et dans le comté de Nice.
Comme beaucoup d’entre eux, il a été construit à l’adret, c’est-à-dire, face au sud, et abrité des vents du nord par le baou. Ce faisant il recueille largement le soleil.
Les plus anciennes demeures appartenaient presque toutes au type provençal, dit de la « maison bloc ». Il s’agit d’habitations en hauteur qui superposent jusqu’à trois ou quatre étages.
Une telle position élevée répondait jadis à un souci évident de protection.
Nous apercevons la mer qui est à environ 15/16 km.
Saint-Jeannet, village en cul-de-sac, est resté authentique et plein de charme avec ses placettes et ses calades,
Les calades sont des rues en pente, cassées par des marches d’escaliers, pour annuler les effets du ravinement. C’est une caractéristique des ruelles provençales et qui a pour origine le pavement des voies romaines.
La chapelle Saint Bernardin
Ancienne bergerie dans laquelle la confrérie des pénitents blancs se sont installés en 1645.
Porte dit « De Contardy »
C'est l'une des, 4 portes qui au XVèm siècle protégeait le village des invasions et des épidémies.
La ruelle des courcoussoun
« Courcoussoun » signifie « charançon » (le parasite de la fève), sobriquet donné aux Saint-Jeannois.
En effet, nécessitant peu d'eau pour sa culture la fève était la base de la nourriture.
L'une des spécialités, encore aujourd'hui, reste la tourte de ce légume, appréciée dans les repas de fêtes.
Le lavoir (lavadou)
Edifié à la fin du XIXèm siècle, époque ou enfin l'eau monta jusqu'au village.
Ce fut un grand progrès pour les lavandières qui n'étaient plus obligées de se rendre aux sources ou à la rivière pour faire la lessive (bugado).
Rue et place de la Soucare
Cet ensemble constitue ce qu'on appelle parfois encore aujourd'hui, « le quartier des masques » où se réunissaient jadis, dit-on, les sorcières nombreuses dans ce pays.
Le mot « soucare » trouve son origine dans le provençal « souco » signifiant « la souche » et la « vigne adulte ».
Nice
Nous prenons le bus à Villeneuve pour aller passer la journée à Nice.
3€ l'aller/retour et pas de problème de stationnement.
Notre parcours en gros - La promenade des Anglais à partir du CUM (Centre Universitaire Méditerranéen) après le Negresco jusqu'au port puis retour et montée au parc de la colline du château, puis déambulation dans le vieux Nice jusqu'a la place Garibaldi pour récupérer la promenade des anglais 4 heures plus tard à la hauteur du jardin Albert 1er et retourner jusqu'au CUM pour reprendre le bus pour Villeneuve (soit environ 8/9 km)
Alors, comment dire.... Beaucoup de voitures, beaucoup de deux roues, beaucoup de bruit
Quelques "trucs"
Par exemple, un pêcheur qui met son filet à 20 mètres du bord de la plage, entre un baigneur et des paddles????
Un petit bateau dans le port
Le monument aux morts
Le parc est jalonné de mosaïques d'inspiration grecque.
La conception de ces motifs, dans les années 1960, est due à Charles Catherin, Architecte en chef de la Ville de Nice, fervent admirateur de la Grèce. Et la réalisation a été confiée à Honoré Gilly, artiste maçon, qui a su donner vie à tous ces morceaux de carrelages aux riches couleurs.
Du parc du château nous dominons la baie des anges d'un côté
et le port de l'autre côté
Quelques fleurs et plantes grasses dans ce parc
Et enfin la partie que nous avons vraiment appréciée, les ruelles du vieux Nice, le cours Saleya et le marché aux fleurs et autres épices,
Grasse
Toujours en bus et toujours pour 1.50€ nous allons passer la journée à Grasse.
L'office du tourisme est pile à l'arrêt de bus, l'accueil très sympa. Plan à la main nous partons dans les petites rues piétonnes du centre de Grasse.
La fontaine de Thouron (1887)
avec son double escalier
Une vue depuis la place aux aires
Un funambule sur les toits?
Le monument aux morts date de 1928
Place du petit puy se trouve l'hôtel de ville et la cathédrale Notre dame du Puy
L'hôtel de ville occupe l'ancien palais épiscopal et sa tour.
Dans la cour d'honneur une fontaine de 1855 fait l'allégorie de la ville des parfums
Fontaine de la Place aux herbes
En 1858, est installée une fontaine à bassin monumental dont le socle central quadrangulaire possède quatre canons à mascarons représentant des hommes feuille. Ce socle est surmonté d’une colonne à fut cannelé terminé par une coupe de fruits.
Après bien des tours et des détours nous "tombons" sur cette petite place couverte entouré d'ateliers d'artistes.
Petite pause restauration
Nous reprenons notre découverte de la ville et nous visitons l'usine de parfums FRAGONARD.
Nous apprenons plein de chose sur la fabrication des parfums, et l'on comprend pourquoi c'est si cher!!!!
La route des parfums
Notre guide nous amène dans la partie fabrication
Chaque année l'entreprise FRAGONARD célèbre une fleur. Cette année c'est l'Iris
Il faut 3 années pour obtenir des Iris. Ensuite les rhyzomes d'Iris doivent sécher pendant 3 ans avant d'être découpés en morceaux et broyés en poudre.
Ils sont ensuite traités à la vapeur d'eau pendant une durée de 24 à 36 heures puis purifiés par une distillation moléculaires pour obtenir l'Absolu Iris.
Il faut 1 tonne de rhyzomes pour obtenir 200 grammes d'absolu
Après les parfums, nous voyons la fabrication des oeufs de savon (spécifités de Fragonard) aux 6 parfums, 6 couleurs - Lavande - Mimosa - Rose - Chèvrefeuille - Fleur d'oranger et jasmin.
Et enfin l'orgue pour le nez - Il y en a une centaine dans le monde et la majorité sont français. Il faut 9 années pour d'études et de pratique pour devenir nez.
Bien évidement la visite se termine par la boutique ou nous pouvons tester quelques parfums;
Petit message personnel à qui voudra.
J'ai testé "Etoile"
et j'aime beaucoup beaucoup...........
Nous reprenons nos déambulations dans les petites rues où les maisons sont vraiment hautes. Toujours 5 ou 6 niveaux
Une journée avec les cousins Liliane et Jean claude à Sainte maxime où leurs vacances se terminent.
Une pause café le long de la route au port de Fréjus
Une sculpture de Barna Gacsi de 2016 nommée "Esclaves"faite de résine, sable.
Je suis septique quant à la symbolique avec ce que l'on voit en arrière plan !!! Mais je ne comprends surement pas tout !!!!
Après un bon déjeuner avec les cousins, une balade digestive jusqu'à la pointe des sardinaux
En face se trouve la baie de Saint tropez
Sur le chemin du retour nous longeons la côte par la corniche de l' Esterel qui va de Saint Raphaël à Mandelieu.
Surnommée la corniche d'or et inaugurée en 1903.
Le viaduc d'Anthéor
Voilà pour cette première semaine.
A bientôt à tout les lecteurs.....
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