Les Bidochons en balade

Précédemment.....

Je vous avais laissé une fois arrivée à Penela dans le centre du Portugal ( 2024 - L'hiver au Portugal 1ère partie)

Deux photos prises le soir de mon arrivée, qui donne envie pour la visite de demain.

 

 

 

Une bonne nuit très tranquille malgré quelques gouttes de pluie et ce matin le soleil est de nouveau au rendez vous.

 

Tara attend gentiment que je sois prête pour sa balade.

 

Pendant la balade elle doute de la qualité des oiseaux du coin qui s'envolent même pas

 

C'est le moment de grimper les petites rues pour arriver jusqu'au château.

 

Sculpture de l'infant D. Pedro - 1er duc de Coïmbra

 

La ville s'est construite autour du château. 

Les luttes contre les Maures et le passage des siècles ont rendu nécessaire l'agrandissement et la restauration successifs du château, prolongeant sa (re)construction du XIe au XVIe siècle 

 

 

La porte de la trahison

Située du côté opposé à la porte principale, il s'agit d'une solution typiquement romane avec un emplacement caché qui, en cas de siège, permettait un départ discret comme l'envoi d'émissaires en quête d'aide ou, en dernier recours, l'évasion des occupants du château. 

 

La légende raconte que c'est par cette porte qu'est entré le jeune chevalier D. Antão Gonçalves pour reconquérir le château au nom de D. Afonso Henriques ! Se faisant passer pour un chrétien renégat, D. Antão s'insinue auprès d'Alina, la fille du gouverneur, et se familiarise ainsi avec la vie quotidienne du Château. Un jour, profitant d'une sortie des maures avec leur bétail, il se déguise avec des branches d'olivier, imitant des buissons avec les hommes de la garde de D. Afonso Henriques , et devant le regard étonné de la belle Alina, ils font irruption par la porte du château en criant : " La Place est à nous ! Nous y sommes déjà ! " 

 

Le château de défense construit au sommet permet de voir arriver l'ennemi de loin

 

 

 

 

 

 

L'église Sao Miguel, La référence la plus ancienne à cette église date de 1137.

 

Une petite pause déjeuner

 

 

 

Retour au Cath'Car par les petites rues pavées

 

Je vais vous faire sourire.... ou.....pleurer....

mais j'ai trop chaud. Mon téléphone me dit qu'il fait 21° à l'ombre...

Il faut que j'envisage une lessive, j'ai pas prévu assez de t shirt  à manches courtes.

 

En attendant, j'étudie la région grâce à internet mon ami, pour savoir où poser mes roues ce soir pour une belle visite demain.

Ce sera 

Cernache Do Bonjardim

Soirée tranquille, nuit parfaite et ce matin découverte de la petite ville .

Le soleil toujours au rendez-vous,

Le héros portugais Nuno Álvares Pereira, général dans l'armée portugaise est né à Cernache do Bonjardim le 24 juin 1360.

 

Il aura un rôle décisif dans la crise de 1383-1385 qui assura l'indépendance  du Portugal vis-à-vis de la Castille.
Il fut canonisé en 2009.

Les exploits du héros sont peints sur les murs de la ville

 

Église principale de Cernache do Bonjardim

 

Séminaire des missions coloniales

 

 

Construit en 1794, il fut doté en 1801 par la reine Mariana d'Autriche de revenus permettant de former des prêtres pour la Chine. En 1834, D. Joaquim António de Aguiar (dit Mata-Frades) abolit les ordres religieux et l'école fut fermée.

En plus de posséder un vaste patrimoine artistique et culturel, dont les aluzejos qui représentent des scènes d'évangélisation coloniale, le séminaire possède une impressionnante bibliothèque, avec environ 7 300 ouvrages. On y trouve des livres reliés en bois, recouverts de cuir et des exemplaires uniques datant des XVe et XVIe siècles. Parmi eux, référence à une copie du dictionnaire « Ambrosi Calepini » qui traduit un mot en dix langues.

 

Il s'avère que le tour de la petite ville est rapidement fait. L'intérêt est quand même un emplacement de stationnement parfait.

 

Je vais donc rester une partie de la journée et ayant repérée une laverie automatique, j'en profite et fait une lessive.

Fin d'après midi, je pousse de quelques kilomètres et m'installe à

Sertã

L'emplacement trouvé est une merveille.

 

Le parc Alameda de Carvalha (centre des chênes)

Ce parc doit son nom au fait qu'une plantation de chênes y fut construite dans l'Antiquité, dont l'un des chênes  est devenu célèbre, non seulement en raison de sa corpulence inhabituelle, puisque son tronc avait une circonférence de 38 mains, mais, surtout, parce que dans son ombre se tenait les séances du Conseil municipal durant le  14ème siècle comme indiqué dans le registre d'état civil respectif. Cet arbre qui existait encore en 1874.

Les habitants de Sertã ont toujours su préserver avec soin ce petit parc, qui est l'endroit le plus agréable de Sertã. 

Lagar de Vara (moulin)

Reproduction d'un moulin qui servait à production d'huile d'olive.

Le Ponte Velha ou Ponte da Carvalha

 

Construit sous la domination philippine, au XVIIe siècle, dans le but de remplacer à terme un autre pont d'origine romaine existant à proximité.

Une petite balade avant le couché

 

 

Après une bonne nuit, une belle balade dans ce joli parc, je vais à la découverte du centre.

Les ruines du château et la chapelle Saint Jean-Baptiste

le bâtiment militaire a appartenu à l'Ordre du Temple entre 1165 et 1174, après quoi il fut remis à l'Ordre des Hospitaliers

 

 

 

Le pilori

Pelourinho, presque chaque ville portugaise en a un, et représente le pouvoir municipal. C’est cet édifice qui est le symbole de l’indépendance de la commune face aux Seigneurs, aux nobles de l’Ancien Régime.

Sa construction originale remonte à 1521

 

Traditionnellement, c’est à cet endroit que l’on enchaînait les criminels au moyen âge, pour qu’ils soient exposés face à la population, qui les insultait à longueur de journée. On mourrait attaché sur ces « piloris », c’étaient des endroits de mise à mort.

L'église et le kiosque

S

Kiosque construit en 1927

Une belle vue sur les toits de la ville

Le long de la Ribeira 

 

 

 

 

 

La pause du midi, une sopa du jour et des tentacules de poulpes accompagnées de choux et de pommes de terre, le tout pour 10€90.

Dans l'après-midi je poursuis mon chemin en empruntant la Nationale 2.

Aussi connue que la nationale 7 chez nous ou même, soyons fou, la route 66 aux Etats unis, cette nationale traverse le pays du nord au sud.

 

De Chaves, au nord, presque à la frontière avec l'Espagne, jusqu'à Faro en Algarve, au bord de l'océan Atlantique, la plus longue route portugaise mesure environ 739 kilomètres.

Avant de partir, et pour garder un souvenir qui prouve notre passage sur cet itinéraire, on peut se munir d'un passeport à l'Office de Tourisme de Chaves et chaque fois que l'on sarrête pour visiter les différents lieux, il faut faire apposer un cachet sur son passeport qui prouve notre présence.

La Nacional 2 continue à travers la zone la plus centrale du pays, en passant par des villes comme Tondela, Penacova, Lousã et Sertã.

Mais l'endroit où se trouve réellement le centre géodésique du pays est marqué par un point de repère – Picoto da Melriça dans la municipalité de Vila de Rei , un cachet incontournable sur le passeport.

Je fais un arrêt au repère géodésique (N° 19 sur la carte) qui est une pyramide en maçonnerie de neuf mètres de haut, dont la construction a commencé en 1802 et située à une altitude de 587 mètres. Du sommet, vous avez une excellente vue à 360º sur toute la région et il est possible de distinguer les terres de la région environnante.

Je fais aussi un arrêt services dans le centre de la commune qui propose vidange et eau gratuite pour les camping car et je continue pour passer la nuit à l'étape 20 de la N2.

Sardoal

Une petite ville  implantée au sommet d'une colline, et dont les rues les plus anciennes sont pavées des cailloux du fleuve Tage.

 

 

 

Je reprends la route en mileu d'après midi pour arriver à 

Abrantes

Dernière ville au nord du Tage, je trouve à me stationner sur les hauteurs de la ville ce qui me permettra demain d'aller  jusqu'à la forteresse qui domine la ville.

 

 

La nuit a été calme malgré que je sois en centre ville.  Il ne fait pas un grand soleil mais la tempéture est très clémente.

Je repère les ruelles à grimper pour arriver au sommet de la colline.

 

 

 

J'arrive à l'église principale de la ville, qui malheureusement est fermée.

 

 

Un peu partout des chrisanthèmes en pots sont disposé, sur les marches ou au pied du pilori.

 

 

Ce qui est étrange ici, c'est qu'ils sont grimpants sur des tuteurs. Ils commencent à défleurir. Je suppose qu'ils sont là depuis la Toussaint.

 

La forteresse d'Abrantes a joué un rôle important en tant que point stratégique dans la défense de la Ligne du Tage.

 

Ils reste des murailles, un donjon.

Construite sur ordre du Roi Afonso Henriques au XIIe siècle,

La maison du gouverneur

 

 

 

 

 

Et enfin, un magnifique jardin, même si la saison n'est pas aux fleurs.

 

 

 

 

 

Au toucher, on dirait du velour

Une belle vue sur le Tage

 

Une belle maison et ses drôle de cheminées

 

Je reviens en fin d'après midi de cette jolie balade. Comme je n'ai pas envie de passer une seconde nuit, je pousse 30km plus loin.

Je suis dans une région, l'Alentejo, où je retrouve les chênes lièges.

 

 

Galvaiõ

J'avais repéré un  parking pour les camping cars, mais comme il se trouve juste à côté du champ de foire, je m'y installe.

 

 

Je cherche toujours des espaces ou Tara peu librement profiter d'espaces en herbe plutôt que du bitume.

Le tour du village sera fait rapidement au matin.

A part un joli kiosque, une église et une drôle de maison, il me reste à aller boire mon café.

 

La crèche est déjà installée

 

 

Pour déjeuner je fais de nouverau 30 km pour arriver à

Galveias

Je me stationne, à coté d'un joli kiosque, pour déjeuner dans le Cath'Car et Tara en profite pour réclamer un peu.

 

 

 

La visite du village est vite fait, il n'y a pas grand chose à voir.

Le kiosque et son jardin

L'église

De jolies maisons

Quand on grimpe, il faut redescendre

Un très beau lavoir

La place du milieu était dédiée aux femmes enceintes

 

 

Joli village qui possède une histoire particulière car Galveias, lieu de naissance de José Luís Peixoto, est l'une des paroisses les plus riches du Portugal. Son patrimoine de plus de 6 500 hectares de territoire productif, non seulement à la périphérie de la ville, mais répartis sur huit municipalités, ainsi que des bâtiments en Algarve et dans les quartiers les plus nobles de Lisbonne, où le mètre carré est déjà astronomique est le résultat d'un héritage d'une famille sans descendance. Un héritage qui semble parfois maudit.

Au total, une fortune incalculable qui n'appartient qu'aux Galveenses, même si cela, ces derniers temps, ne s'est pas traduit dans leur vie. Un héritage que la mauvaise gestion de son héritier universel a transformé en un problème géant, devenu insoluble.

Avant dernière étape pour cette semaine

Aviz

Petite commune d'environ 5000 habitants, je trouve à me stationner sur le Parques de feiras (champ de foire). En général ces espaces sont proches du centre, grand et offrant beaucoup de place. A partir du moment qu'il n'y pas de fêtes ou de marchés.

Tara à même le droit de se balader sans laisse

 

Une nuit zen avec quelques gouttes de pluie pendant la nuit. Au matin, l'herbe n'est même pas mouillée. Par contre le vent s'est invité et pour la première fois je sors l'écharpe et le blouson.

Juste en face le champ de foire, il y a le cimetière.

Toujours étonnée de la beauté blanche des cimetières au portugal

 

 

J'attaque la montée pour arriver au sommet de la colline. normalement 1,5km, mais qui grimpe, comme toujours au Portugal.

 

 

 

L'église principale

 

Le château a été créé en 1214, à l'époque de Dom Afonso II. Il n'en reste que des ruines, qui sont toujours classées comme monument national. 

Dommage, pas de soleil, car les maisons blanchies à la chaux avec les couleurs autour des portes et fenêtres seraient encore plus belles

 

 

Le couvent de l'ordre d'Avis comprend une église, une sacristie, une salle capitulaire, un clocher, un réfectoire et un cloître.

 

 

 

Une petite ville qui valait la peine.

La dernière étape est un petit village de 700 habitants

Pavia

J'ai été attiré par ce village car il possède  l'un des dolmens les plus importants du Portugal , avec son enceinte et sa chambre mesurant 4,30 mètres de diamètre, 3,30 mètres de hauteur et un capot d'un volume de 3 x 2,60 mètres.

Il est classé monument national depuis 1910 

 

Le dolmen a été construit entre le IVe et le IIIe millénaire avant JC , et a été transformé en chapelle dédiée à saint Dinis ou saint Dionysos au XVIIe siècle . 

L'église principale  a été construite à l'intérieur de l'ancienne muraille détruite qui protégeait le palais fortifié des comtes de Redondo

 

Les petites maisons du villages et leurs drôles de cheminées

 

 

 

Encore un très beau village.

Voilà pour cette semaine, 220km pour arriver dans le centre du pays.

 

Je vais étudier, merci Google maps, la suite du programme pour la prochaine semaine à venir.

En attendant, Tara s'en fiche