Les Bidochons en balade

Les Bidochons en balade

Sur la route de Salies de Béarn

 

 

 

Le soleil pointant le bout de son nez, les roues nous démangent un peu.

 

Nous décidons en cette veille de printemps de "descendre" jusqu'à Salies de Béarn voir notre fils ainé et sa petite famille.

 

Nous faisons une étape le vendredi soir à Rochefort pour la nuit. Après avoir posé notre sac à l'hôtel direction Fouras pour le dîner.

 

 

Fouras

 

Située à l'embouchure de la Charente, la presqu'île de Fouras-les-bains étend sur 4 kilomètres ses cinq plages de sable fin, ainsi que ses trois ports, protégés des fortes houles par les îles d'Aix, Oléron et Ré.

 

DSC05782.JPG

 

Ancien centre de garnison, ayant longtemps vécu à l'ombre de ses forts destinés à protéger le port militaire et l'arsenal de Rochefort, Fouras fut le théâtre de plusieurs accrochages avec la marine britannique, dont le plus illustre fut la « bataille des Brûlots » (Brûlot. — Navire disposé pour incendier les vaisseaux ennemis en se consumant lui-même par le moyen des artifices et matières combustibles dont il est chargé), disputée au large de Fouras et de l'île d'Aix en 1809.

 

La création de l’arsenal de Rochefort en 1666 en fait une pièce maîtresse du système de défense des approches de la Charente dont il interdit l’entrée.

 

DSC05788.JPG

 

Dernière ville du continent traversée par l'empereur Napoléon Ier avant son exil à Sainte-Hélène, Fouras devint par la suite un lieu d'internement pour plusieurs centaines de communards.

 

La fortification de Fouras reste active jusqu’à la fermeture de l’Arsenal en 1927. Classé Monument Historique en mai 1937, le Fort Vauban accueille aujourd’hui un musée d’histoire régionale.

 

 

Un joli kiosque dans le centre de Fouras

 

DSC05798.JPG

 

Nous trouvons un petit resto face à une anse

 

DSC05806.JPG

 

 

Le soleil descend dans la mer sur Fort Boyard au loin

 

DSC05783.JPG

 

DSC05785.JPG

 

Sur le chemin du retour le fort est éclairé

 

DSC05805.JPG

 

 

Samedi matin, avant de reprendre la route, une petite découverte de Rochefort que nous ne connaissons pas.

 

Rochefort sur mer

 

C'est une « ville nouvelle » du xviie siècle qui doit sa création en 1666 à l'implantation d'un arsenal maritime et militaire dont l'ambition était d'en faire le plus grand et le plus beau du royaume. 

 

La structure de la ville est très militaire

 

DSC05835.JPG

 

Et de ce fait il est très facile de se repérer.

 

DSC05825.JPG

 

Première surprise, un parking de 1000 places au centre gratuit puis un petit kiosque au coin d'une rue ... Sympa

 

DSC05809.JPG

 

 

Puis un imposant portique à colonnes corinthiennes et fronton triangulaire

 

DSC05810.JPG

 

L'église Saint Louis

 

 

Les statues et sculptures en bois sont très belles et le choeur est imposant

 

DSC05813.JPG

 

 


DSC05814.JPG DSC05820.JPG DSC05821.JPG

 


DSC05818.JPG

 

 




DSC05822.JPG

 

 Nous arrivons ensuite au jardin de la marine.

 

DSC05831.JPG

 

Un coup d'oeil au potager du roy

 

DSC05829.JPG

 

Et nous arrivons à l'escalier qui mène à la Corderie royale

 

DSC05832.JPG

 

La Corderie Royale

 

Le magnifique bâtiment de la Corderie Royale est né de la volonté de Louis XIV et de Colbert, son ministre. Pour créer une puissante flotte de guerre, il faut des arsenaux. Colbert décide d’en établir un à Rochefort.

 

DSC05833.JPG

 

Colbert souhaite construire le plus grand et le plus bel arsenal "qui fut au monde". Des centaines de navires seront construits ici pour la conquête.


DSC05834.JPG

 

Nous passons ensuite devant un bâtiment qui abrite le commandement des école de la gendarmerie nationale.

 

DSC05838.JPG

 

Dans ce bâtiment, Napoléon Bonaparte séjourna en août 1808 et juillet 1815.

 

Un peu plus loin au coin d'une ruelle une tour s'élève avec à son sommet quelques antennes.

 

DSC05842.JPG  DSC05850.JPG

 

C'est la tour des signaux.

 

Cette tour, construite à mi-chemin entre les logements du chef d'escadre  et de l'intendant , communiquait avec le sémaphore de Fouras et permettait de connaître les mouvements des navires au large, de communiquer avec eux et de communiquer avec l'île d'Aix.

 

Nous arrivons à l'arsenal

 

DSC05843.JPG

 

 

Nous découvrons l'Hermione dans une forme de radoub.

 

Reconstruire l’Hermione, la frégate qu’emprunta La Fayette pour gagner l’Amérique, c’est lui rendre un hommage authentique et conserver la mémoire d’une grande aventure de solidarité entre les hommes.

 

DSC05853.JPG

 

Depuis juillet 1997, l'Association Hermione-La Fayette s'est lancée dans une formidable aventure, la reconstruction de la frégate Hermione, navire, qui, en 1780, permit à La Fayette de rejoindre les insurgés américains en lutte pour leur indépendance.

 

DSC05852.JPG

 


DSC05854.JPG

  

 

Navire de plus de 65 mètres de longueur hors tout, doté d'une voilure de 1500 m2 répartie sur trois mâts, l'Hermione fut construite sur les plans de l'ingénieur Chevillard Aîné.

 

DSC05847.JPG

 


DSC05849.JPG

 

 

Elle faisait partie, avec la Courageuse, la Concorde et la Fée, d'une série de quatre frégates mises en chantier à Rochefort.

Appartenant à la catégorie de frégates dites légères, caractérisées par leur vitesse et leur maniabilité, l'Hermione était équipée de 26 canons tirant des boulets de 12 livres, d'où son nom de "frégate de 12".

 

DSC05845.JPG

 


DSC05846.JPG

 

Longue de 44,20 m, large de plus de 11 m, la frégate nécessita 11 mois de travail pour des centaines de charpentiers, forgerons, perceurs, cloueurs, calfats... bagnards... pour un total de plus de 35 000 journées de travail.

 

Il reste encore plein de chose à découvrir sur Rochefort, mais nous devons reprendre la route il reste 355 km à faire et la matinée est bien avancée.

 

 Après avoir passé la soirée de samedi avec les enfants, dimanche matin, petite balade dans Salies toujours aussi plaisante.

 

DSC05873.JPG

 

Les toitures tarabiscotées des maisons béarnaises


DSC05875.JPG

 


DSC05876.JPG

 


DSC05877.JPG

 


DSC05878.JPG

 


DSC05880.JPG

 

Les magnolias à feuilles caduques sont magnifiques entre les blancs et les roses

 

DSC05881.JPG
DSC05883.JPG
DSC05885.JPG

 

 Pas en reste les fleurs de pissenlits jaunes qui font un  tapis sur une bonne partie du terrain de chez Alex.

 

DSC05886.JPG


DSC05888.JPG
DSC05889.JPG
DSC05890.JPG
DSC05892.JPG

 

 

Malou me fait la démonstration du cochon pendu


DSC05896.JPG

 

 

Chataigne aimerait bien venir jouer avec nous

 


DSC05897.JPG

 

 

 

Et Java, qui blanchit de plus en plus, se repose dans sa niche

 

DSC05899.JPG

 

 

Bref nous sommes à


DSC05898.JPG

 

Le soleil nous permet de déjeuner dehors


DSC05901.JPG

 

 

Après un bon repas, il reste à faire une balade digestive.

 

Nous allons jusqu'à Castagnède faire une partie de la voie verte entre Salies et Castagnède. Cette voie verte épouse l'ancien tracé de la ligne de chemin de fer qui reliait Salies à Saint Palais et Mauléon.

 

DSC05905.JPG

 


DSC05906.JPG

 

 

 

Le pont Eiffel datant de 1884 permet de traverser deux bras du gave d'Oloron.

 

DSC05951.JPG

 

L'eau est très claire dans le gave d'Oloron à la différence du gave de Pau


DSC05953.JPG

 


DSC05954.JPG

 


DSC05955.JPG

 

 

Des pêcheurs de truites sont à l'oeuvre

 

DSC05911.JPG
DSC05925.JPG

 

 

Nous arrivons au manoir d'Escos

 

DSC05928.JPG

 

Nous surprenons l'envol d'un.....écureuil

 

DSC05932.JPG
DSC05933.JPG

 

Et pour finir, quoi de mieux que d'apprendre à faire des ricochets avec papa.....

 

DSC05947.JPG

 

 

Et voilà un super week end.... déjà fini



20/03/2017
8 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 62 autres membres